Né le 25 mars 1903 à Trélazé (Maine-et-Loire), massacré le 17 août 1944 à Les Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire) ; cordonnier ; victime civile.

Georges Diard était le fils de Jean Diard et de Renée Samson domiciliés 40 rue de Malaquais à Trélazé. Célibataire, il travaillait comme cordonnier dans la commune limitrophe des Ponts-de-Cé où il était domicilié rue Victor-Hugo.
Les unités de la IIIe Armée américaine commandée par le général Patton aidées des résistants FFI venaient de libérer Angers le 10 août, puis le nord des Ponts-de-Cé, commune limitrophe. Des unités allemandes en position défensive sur la rive sud du fleuve avaient l’ordre de s’y maintenir afin de protéger le repli général des forces du sud-ouest.
Georges Diard fut tué dans son jardin de l’île au Bourg. « Son corps a été trouvé enterré dans le lit de la vieille Loire avec une inscription en allemand qui transcrite disait : ici est enterré un civil français ». Il portait des traces de balles.
Son décès n’a pas été constaté par un médecin, car le corps a été retrouvé deux semaines après sa mort, le maire des Ponts-de-Cé a dressé un acte de décès le 4 septembre 1944 indiquant la mort le 17 août 1944 vers dix-sept heures.
Il a été inhumé dans le cimetière de Saint-Aubin aux Ponts-de-Cé.
Georges Diard a été reconnu « Mort pour la France ». Son nom ne figure pas sur le monument aux morts des Ponts-de-Cé.
Les Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire), 8 au 20 août 1944
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Maine-et-Loire, 181 J 50. — SHD, AVCC, Caen, AC 21 P 335975. — Note Michel Thébault.— État civil des Ponts-de-Cé, acte de décès n°66, pas de mention marginale.

Annie Pennetier

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