Né le 9 juin 1919 à La Roquette-sur-Var (Alpes-Maritimes), mort au combat le 8 juin 1944 à Cressensac (Lot) ; ouvrier sur un barrage ; résistant au sein de l’Armée secrète (AS).

Portrait de Trieste Baldelli
Fils de Raphaël Baldelli, Trieste Baldelli travaillait durant l’Occupation sur les chantiers de Saint-Geniez-Ô-Merle en vue de la construction d’une usine Hydro Electrique. Il habitait alors à Saint-Cirgues-La-Loutre (Corrèze). Ce secteur du Barrage de l’Aigle a été un foyer de Résistance important, aux limites du Cantal et de la Corrèze, recrutant de nombreux travailleurs étrangers, en particulier des ouvriers Espagnols issus des groupement de travailleurs étrangers (GTE).
La plupart des ouvriers rejoignant ici la Résistance ont intégré l’ORA. Trieste Baldelli a pour sa part rejoint l’Armée secrète, Bataillon As de cœur, en Corrèze.
Il fut tué dans les combats qui opposèrent les maquisards à la division Das Reich qui remontait vers le Nord.
Les combats de Cressensac du 8 juin 1944 après-midi ont infligé de lourdes pertes aux 18 FFI engagés : 5 d’entre eux ont été tués : Trieste Baladelli alias André, près de la Maison Jarnolles, Roger Peyrat alias Roger, tué à la Jarrige, Jean Rus alias Baptiste, tué près de chez M. Vitrac, Adolphe Squaranti alias François, tué à la Bergerie, près de chez M. Louis Guary, ainsi que le caporal-chef Roger Sindou, alias Saindoux.
Trieste Baldelli a été reconnu « Mort pour la France ». Il n’a pas de dossier FFI.
Son nom figure sur le monument aux Morts à Peille (Alpes-Maritimes) à Saint-Cirques-la-Loutres (Corrèze) et Cressensac.
Sources

SOURCES : AVCC Caen, AC 21 P 12657, dossier Trieste Baldelli (nc). — SHD, Vincennes, AS : Etat-major départemental / AS : Basse Corrèze et Brigade, AS, p. 57 (en ligne). — Le Maquis de PLEAUX. Groupement Eynard C10 - ORA site Xaintrie Passions. — La Gazette de Cressensac, n°27, janvier 2016. — Mémorialgenweb. — État civil Cressensac.

Eric Panthou

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