Né le 28 décembre 1905 à Martigné-Briand (Maine-et-Loire), abattu le 14 août 1944 à Saint-Jean-des-Mauvrets (commune nouvelle, Les Garennes-sur-Loire, Maine-et-Loire) ; victime civile.

Louis Reigner, veuf de L. Genthilhomme se remaria le 5 mai 1943 aux Ponts-de-Cé avec Marie Josephe Gilberte Daul, le couple eut un enfant Louis en 1944. Il était domicilié rue Rouget de l’Isle aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire).
La famille s’était réfugiée à Saint -Jean des Mauvrets dans la ferme d’une tante. Le 12 août les soldats allemands réquisitionnent cette ferme. Le 14, alors qu’il allait nourrir le cheval de la ferme, caché et échappé aux réquisitions, Louis Reigner fut surpris par un soldat allemand qui exigea de le suivre sous peine d’exécuter sa famille prise en otage et réunie près de la ferme. Une escorte l’emmena vers la Loire et l’exécuta. La famille entendit les détonations. Les troupes américains étaient sur la rive d’en face à la Daguenière.
Son corps a été retrouvé dans la Loire à Sainte Gemmes-sur-Loire, commune à l’Est d’Angers, le 29 août suivant, une quinzaine de jours après son exécution.
Son nom Reignier L. a été inscrit sur le monument aux morts des Ponts-de-Cé.
Les Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire), 8 au 20 août 1944
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Maine-et-Loire, 181 J 50. — Témoignage de son fils dans Chanteux Madeleine, Août 1944 - Combats et libération des Ponts-de-Cé et de Mûrs-Erigné, 2014, pages 77 et 103, transmis par Pierre Davy . — Mémorial Genweb. — Mémoire des hommes, recherche infructueuse.— Filae.

Annie Pennetier

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