ANTONIN Jean
Né à une date et en un lieu non connus, mort en action le 16 juin 1944 au Pouzin [Le] (Ardèche) ; résistant des Francs-tireurs et partisans français (FTPF).
Tombe de Jean Antonin, Nécropole Nationale de La Doua, Villeurbanne (Rhône)
Photo : Geneanet, sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0
Jean Antonin s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs de la 7102e compagnie de FTPF de l’Ardèche (matricule, 73.097/1).
Le 16 juin 1944, il accompagnait un détachement de la 7101e compagnie de FTPF qui se présenta au dépôt d’essence de la société La Mure au Pouzin (Ardèche), dans l’objectif de s’emparer de carburant. Une opération similaire menée par la 7102e compagnie s’était déroulée sans heurt la semaine précédente. Mais le secret de cette nouvelle opération avait été éventé.
Le dépôt était gardé par des Gardes mobiles de réserve (GMR Français) qui refusèrent toute tractation et ouvrirent le feu sur les maquisards. Ils furent rapidement renforcés par des militaires allemands arrivés la veille au Pouzin.
L’attaque tourna au désastre. Quatre résistants, dont Jean Antonin, moururent au combat, trois blessés furent achevés et sept, faits prisonniers, furent sommairement exécutés, fusillés par les Allemands.
Cinq ou six résistants blessés qui parvinrent à prendre la fuite moururent ultérieurement des suites de blessures.
Les 14 corps furent transportés à travers la ville pour que la population soit impressionnée. Les pompiers du Pouzin furent chargés de creuser les tombes sous la surveillance de SS.
Considéré comme inconnu, Jean Antonin fut enterré sous le n°9. L’acte de décès n°27 du 17 juin 1944 lui fut attribué (mention au crayon), mais il ne semble pas qu’il y ait eu une identification officielle.
Jean Antonin obtint la mention « Mort pour la France ».
Il est enterré dans la nécropole nationale de La Doua à Villeurbanne (Métropole de Lyon), carré D, rang 12, sépulture 34.
Son nom figure sur les monuments commémoratifs au Pouzin (Ardèche).
Voir : Le Pouzin, 16 juin 1944
Le 16 juin 1944, il accompagnait un détachement de la 7101e compagnie de FTPF qui se présenta au dépôt d’essence de la société La Mure au Pouzin (Ardèche), dans l’objectif de s’emparer de carburant. Une opération similaire menée par la 7102e compagnie s’était déroulée sans heurt la semaine précédente. Mais le secret de cette nouvelle opération avait été éventé.
Le dépôt était gardé par des Gardes mobiles de réserve (GMR Français) qui refusèrent toute tractation et ouvrirent le feu sur les maquisards. Ils furent rapidement renforcés par des militaires allemands arrivés la veille au Pouzin.
L’attaque tourna au désastre. Quatre résistants, dont Jean Antonin, moururent au combat, trois blessés furent achevés et sept, faits prisonniers, furent sommairement exécutés, fusillés par les Allemands.
Cinq ou six résistants blessés qui parvinrent à prendre la fuite moururent ultérieurement des suites de blessures.
Les 14 corps furent transportés à travers la ville pour que la population soit impressionnée. Les pompiers du Pouzin furent chargés de creuser les tombes sous la surveillance de SS.
Considéré comme inconnu, Jean Antonin fut enterré sous le n°9. L’acte de décès n°27 du 17 juin 1944 lui fut attribué (mention au crayon), mais il ne semble pas qu’il y ait eu une identification officielle.
Jean Antonin obtint la mention « Mort pour la France ».
Il est enterré dans la nécropole nationale de La Doua à Villeurbanne (Métropole de Lyon), carré D, rang 12, sépulture 34.
Son nom figure sur les monuments commémoratifs au Pouzin (Ardèche).
Voir : Le Pouzin, 16 juin 1944
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 8387 (nc). — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Musée de la Résistance en ligne. — Divers sites. — État civil (décès).
Jean-Luc Marquer
