Né le 13 mai 1922 à Sainte-Colombe (Nièvre), massacré le 1er juillet 1944 à Sainte-Colombe ; bûcheron ; victime civile.

Maurice Coillac était le fils de Daniel Jean, bûcheron, et de Eléonore Grémy. Il était marié avec Thérèse Marie Louise Jaffrot et domicilié à Sainte-Colombe (Nièvre). Il exerçait le métier de bûcheron.
Après la bataille de Donzy (Nièvre) livrée par les maquisards FTP du commandant Roland Champenier aux Allemands qui subirent de lourdes pertes, ceux-ci se vengèrent sur la population brûlant des fermes et des maisons des hameaux des environs et massacrèrent quatorze personnes en représailles dont Maurice Coillac le 1er juillet 1944.
Son corps fut retrouvé sur le territoire de la commune de Sainte-Colombe et le décès constaté le 7 juillet à 18 heures et paraissant remonter à six jours.
L’acte de décès fut dressé le 8 juillet 1944 sur la déclaration de Raymond Coignet, 36 ans, garde champêtre à Sainte-Colombe et porte la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure dans la base de données des morts en déportation, qui comprend aussi beaucoup d’internés morts en France, qu’il soient internés résistants ou internés politiques. Peut-être ce ce dernier statut lui a-t-il été attribué.
Son nom ne semble pas figurer sur un monument.
Voir Donzy (Nièvre) 1er juillet 1944 : combat et massacre
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 326765 (nc) et AC 21 P 437 568 (nc). — Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation dans la Nièvre 1940-1944, éditions Delayance, La Charité-sur-Loire, 1987.— Wiki 58 Maquis Roland.— Mémoire des Hommes (victimes civiles, morts en déportation).— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès n° 8).

Jean-Louis Ponnavoy

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