Né le 22 juin 1927 à Courbehaye (Eure-et-Loir), exécuté sommairement le 17 août 1944 à Chartres (Eure-et-Loir) ; employé de mairie ; résistant du Mouvement Libé-Nord et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Roger Pépineau était le fils de Julien Augustin Pépineau, journalier, et de Fernande Parisse, son épouse, sans profession. Il était célibataire, employé de mairie et domicilié chez ses parents, 8 place Saint-Brice, à Chartres (Eure-et—Loir).
Il entra dans la Résistance au Secteur Ouest de l’Eure-et-Loir, mouvement Libé-Nord.
La libération de Chartres commença le 15 août 1944 par l’arrivée des premiers éléments de l’armée américaine. Le 16 août vers 10h30 la 7e division d’infanterie américaine du major General Lindsey McDonald Silvester, fit son entrée dans la ville. Les combats se poursuivirent le 17 août et Roger Pépineau fut blessé et achevé par l’ennemi à quinze heures au lieu-dit "Les Trois Ponts", à Chartres.
La ville fut entièrement libérée le 19 août 1944.
L’acte de décès fut dressé le 19 août sur la déclaration de Johan Maintrieu, 61 ans, notaire honoraire à Chartres 9 rue Noël Parfait.
Il obtint la mention « Mort pour la France » transcrite sur avis du ministre des Anciens combattants du 21 mai 1946 et fut homologué au grade de caporal des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Il fut cité à l’ordre de la Brigade à titre posthume avec attribution de la Croix de guerre 1939-1945.
Son nom figure sur le monument aux morts, la plaque commémorative de l’avenue Maréchal-Maunoury, sur la plaque commémorative de l’Esplanade de la Résistance, sur la plaque commémorative de la rue des Perriers, à Chartres (Eure-et-Loir).
Voir monographie Chartres (Eure-et-Loir) combats de la Libération 15 au 18 août 1944
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, Caen, Cote AC 21 P 126763 (nc) et SHD, Vincennes, GR 16 P 465507 (nc).— Commandant Grima Et Chartres fut libérée...., GR 19 P 28/1. — Ville de Chartres La libération de Chartres (août 1944).— Mémoire des Hommes. Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès n° 597).

Jean-Louis Ponnavoy

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