PAYEN Henri, Isaïe
Né le 25 mai 1871 à Baix (Ardèche), massacré le 22 août 1944 à Baix ; rentier ; victime civile.
Henri, Isaïe Payen était le fils de Frédéric Payen, cultivateur, et d’Henriette Bessy, son épouse.
Il s’engagea pour 3 ans et fut incorporé le 18 octobre 1890 au 116e régiment de ligne.
Il fut rendu à la vie civile le 26 septembre 1893. Il s’installa alors à Nice (Alpes-Maritimes), où il semble être devenu agent de locations.
Il épousa Caroline, Baptistine Liprandi le 1er avril 1902 à Nice (Alpes-Maritimes).
Effectuant régulièrement des périodes d’exercice, il fut nommé sergent-fourrier dans la réserve en 1905.
En 1914, il fut rappelé sous les drapeaux et servit dans différents régiments jusqu’au 21 septembre 1918 où il reprit son ancienne profession.
En 1944, veuf, il était domicilié à Baix (Ardèche) et vivait de ses rentes.
Le 22 août 1944 vers 9h30, un fort groupe de soldats allemands et de miliciens français qui se repliait depuis le sud de la France passa par Baix.
Attaqués par les Forces françaises de l’Intérieur et par l’aviation alliée, Allemands et miliciens s’en prirent en représailles à la population du village.
Ils pillèrent et incendièrent plusieurs maisons, brutalisant et tuant certains de leurs occupants.
C’est au cours de ces exactions qu’Henri Payen trouva la mort, sans que l’on en sache les circonstances exactes, les faits s’étant déroulés sans témoin.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il fut enterré dans la tombe familiale au cimetière de Baix.
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945 de Baix.
Il s’engagea pour 3 ans et fut incorporé le 18 octobre 1890 au 116e régiment de ligne.
Il fut rendu à la vie civile le 26 septembre 1893. Il s’installa alors à Nice (Alpes-Maritimes), où il semble être devenu agent de locations.
Il épousa Caroline, Baptistine Liprandi le 1er avril 1902 à Nice (Alpes-Maritimes).
Effectuant régulièrement des périodes d’exercice, il fut nommé sergent-fourrier dans la réserve en 1905.
En 1914, il fut rappelé sous les drapeaux et servit dans différents régiments jusqu’au 21 septembre 1918 où il reprit son ancienne profession.
En 1944, veuf, il était domicilié à Baix (Ardèche) et vivait de ses rentes.
Le 22 août 1944 vers 9h30, un fort groupe de soldats allemands et de miliciens français qui se repliait depuis le sud de la France passa par Baix.
Attaqués par les Forces françaises de l’Intérieur et par l’aviation alliée, Allemands et miliciens s’en prirent en représailles à la population du village.
Ils pillèrent et incendièrent plusieurs maisons, brutalisant et tuant certains de leurs occupants.
C’est au cours de ces exactions qu’Henri Payen trouva la mort, sans que l’on en sache les circonstances exactes, les faits s’étant déroulés sans témoin.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il fut enterré dans la tombe familiale au cimetière de Baix.
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945 de Baix.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 384861 (nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 153. — Arch. Dép. Ardèche, RMM, Privas 1891, mat. 1820. — Mémoire des hommes. — Geneanet. — Mémorial GenWeb. — État civil, Mairie de Baix (décès).
Jean-Luc Marquer
