Né le 11 avril 1878 au Pouzin [Le] (Ardèche), massacré le 31 août 1944 au Pouzin ; journalier agricole ; victime civile.

Albert, Victor Pizon était le fils d’Euphémie, Victor Pizon, mineur, et de Marie-Louise Nègre, son épouse.
Ne voyant pratiquement rien de l’œil droit, il fut exempté de service militaire, et maintenu exempté en 1914. Ce n’est qu’en 1917 que la commission de réforme de Privas (Ardèche) le classa service auxiliaire. il fut incorporé au 15e escadron du Train le 16 mai 1917 et servit "à l’Intérieur". Il fut rendu à la vie civile le 26 février 1919.
Célibataire, il habitait au Pouzin (Ardèche) et était journalier agricole.
Son corps fut découvert début septembre 1944, au hameau de Payre, sur la commune du Pouzin en même temps de celui de Marcel Argaud. Ils portaient des traces de balles dans le dos et à la tête.
L’acte de décès, rédigé le 2 septembre 1944, fixa la mort au 31 août 1944 à 15 heures, bien qu’aucun témoin n’ait été présent, la plus grande partie de la population de la commune ayant fui à l’arrivée des troupes allemandes en retraite. Les témoignages recueillis pour le Mémorial de l’oppression attribuent ces meurtres à ces dernières.
L’acte de décès d’Albert Pizon ne comporte pas la mention « Mort pour la France » et il n’y a aucun dossier à son nom dans les AVCC à Caen.
Son nom ne figure sur aucun monument.
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 187. — Arch. Dép. Ardèche, RMM, Privas, 1898, mat. 2160. — Geneanet. — État civil (Décès).

Jean-Luc Marquer

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