CORNIER Jean [Pseudonyme dans la Résistance : Barrah]
Né le 26 avril 1919 à Barjac (Gard), mort en action le 29 juillet 1944 à Banne (Ardèche) ; résistant FTPF, puis de l’Armée secrète, homologué adjudant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Jean Cornier était le fils d’Élie, Paul, Noël Cornier, cultivateur, et de Marie, Louise Bayle, son épouse.
À sa naissance la famille habitait à Villeneuve-lès-Avignon (Gard).
En 1936, la famille habitait à Tavel (Gard), et Jean, comme son père, était "messager", probablement porteur de télégrammes.
Durant l’hiver 1943-1944, les responsables régionaux de la Résistance demandèrent à Louis Ferri alias capitaine Jacques de créer un maquis dans le secteur de Barjac (Gard). L’emplacement retenu fut le bois d’Orgnac qui donna son nom au maquis d’Orgnac ou camp n°5.
Le 21 juin 1944, les FTP de Louis Ferri, rejoints par d’autres groupes, investirent Barjac et s’y installèrent durant trois jours.
Prévenu d’une opération imminente des troupes d’occupation et de la Milice, Louis Ferri ordonna le 24 juin le repli de ses hommes sur le bois de Ronze et l’Ardèche.
Jean Cornier s’engagea dans la Résistance et rejoignit les FTP du camp n°5 à Barjac (Gard), puis les rangs du secteur D de l’AS-Ardèche. Ses services y sont homologués à partir du 22 juin 1944.
Il fut tué en action le 29 juillet 1944 lors des combats qui opposèrent plusieurs compagnies de résistants de l’AS et un fort contingent de soldats allemands à Banne (Ardèche) et dans ses environs.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, adjudant des Forces françaises de l’Intérieur à titre posthume, avec prise de rang au 1er juin 1944 (Arrêté du 8 mai 1947 paru au JORF du 15 mai 1947, p. 4150.).
Son nom figure sur une plaque commémorative aux FTPF du camp n°5 morts pour la France, à Barjac, sur le monument aux morts de Tavel (Gard) et sur le monument commémoratif de La Lauze, à Banne (Ardèche).
Voir : Banne (Ardèche) et environs, juillet, août 1944.
À sa naissance la famille habitait à Villeneuve-lès-Avignon (Gard).
En 1936, la famille habitait à Tavel (Gard), et Jean, comme son père, était "messager", probablement porteur de télégrammes.
Durant l’hiver 1943-1944, les responsables régionaux de la Résistance demandèrent à Louis Ferri alias capitaine Jacques de créer un maquis dans le secteur de Barjac (Gard). L’emplacement retenu fut le bois d’Orgnac qui donna son nom au maquis d’Orgnac ou camp n°5.
Le 21 juin 1944, les FTP de Louis Ferri, rejoints par d’autres groupes, investirent Barjac et s’y installèrent durant trois jours.
Prévenu d’une opération imminente des troupes d’occupation et de la Milice, Louis Ferri ordonna le 24 juin le repli de ses hommes sur le bois de Ronze et l’Ardèche.
Jean Cornier s’engagea dans la Résistance et rejoignit les FTP du camp n°5 à Barjac (Gard), puis les rangs du secteur D de l’AS-Ardèche. Ses services y sont homologués à partir du 22 juin 1944.
Il fut tué en action le 29 juillet 1944 lors des combats qui opposèrent plusieurs compagnies de résistants de l’AS et un fort contingent de soldats allemands à Banne (Ardèche) et dans ses environs.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, adjudant des Forces françaises de l’Intérieur à titre posthume, avec prise de rang au 1er juin 1944 (Arrêté du 8 mai 1947 paru au JORF du 15 mai 1947, p. 4150.).
Son nom figure sur une plaque commémorative aux FTPF du camp n°5 morts pour la France, à Barjac, sur le monument aux morts de Tavel (Gard) et sur le monument commémoratif de La Lauze, à Banne (Ardèche).
Voir : Banne (Ardèche) et environs, juillet, août 1944.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 108273 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 143051 (nc) ; GR 19 P 07/31 p. 18. — Arch. Dép. Gard, Recensement 1936, Tavel, 6 M, p.3. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — JORF, Gallica. — État civil, acte de naissance n°9.
Jean-Luc Marquer
