AUBERT Joseph, Clément
Né le 23 décembre 1881 à Chassagnes, aujourd’hui Les Vans (Ardèche), massacré le 31 juillet 1944 à Chassagnes (Ardèche) , cultivateur, propriétaire-exploitant ; victime civile.
Joseph, Clément Aubert était le fils de Louis, Cyprien Aubert, cultivateur, et de Marie, Louise, Céline Brès, son épouse.
Il fut incorporé le 16 novembre 1902 au 61e RI. Caporal le 25 septembre 1903, il fut renvoyé dans ses foyers le 23 septembre 1905.
Rappelé sous les drapeaux au début d’août 1944, il rejoignit son régiment le 4 août 1914 et une unité combattante le 22 août 1914.
Il fut blessé le 7 avril 1915 et perdit presque totalement l’usage de la main droite. il fut réformé à partir du 10 juin 1916.
En 1936, célibataire, il vivait avec sa sœur Marie Aubert au quartier du Gras à Chassagnes (Ardèche) et était cultivateur.
Leur maison isolée se trouvait à l’entrée du bois de Païolive, un site naturel protégé depuis 1934 dont il devint par la suite guide.
Le 25 juillet 1944, un engagement avait eu lieu entre des troupes allemandes et des combattants des Forces françaises de l’Intérieur sur la commune proche de Banne.
Les Allemands s’en étaient pris aux habitants de Chassagnes, brutalisant plusieurs personnes, les mettant en en joue et pillant les maisons.
La plupart des habitants prit alors la décision de quitter le village et de se réfugier dans les bois voisins mais les Aubert refusèrent de quitter leur demeure.
Le 31 juillet 1944, une puissante colonne allemande fortement armée arriva depuis le Gard.
Joseph Aubert et sa sœur Marie décidèrent alors de quitter leur domicile mais ils furent massacrés, fusillés par des soldats allemands à quelques mètres de leur habitation.
Le 1er août 1944, leurs corps furent trouvés percés de balles et portant une large blessure à la tempe droite à une trentaine de mètres de leur maison incendiée.
La mort leur fut intentionnellement donnée selon l’enquête de Gendarmerie.
Célibataires, sans ascendants ni descendants, il est probable qu’aucune des formalités nécessaires à l’attribution de la mention « Mort pour la France » ne fut effectuée.
Leurs noms figurent sur le monument commémoratif de La Lauze, à Banne (Ardèche).
Il n’existe pas de dossier au service historique de la Défense.
Voir : Banne (Ardèche) et environs, juillet, août 1944.
Il fut incorporé le 16 novembre 1902 au 61e RI. Caporal le 25 septembre 1903, il fut renvoyé dans ses foyers le 23 septembre 1905.
Rappelé sous les drapeaux au début d’août 1944, il rejoignit son régiment le 4 août 1914 et une unité combattante le 22 août 1914.
Il fut blessé le 7 avril 1915 et perdit presque totalement l’usage de la main droite. il fut réformé à partir du 10 juin 1916.
En 1936, célibataire, il vivait avec sa sœur Marie Aubert au quartier du Gras à Chassagnes (Ardèche) et était cultivateur.
Leur maison isolée se trouvait à l’entrée du bois de Païolive, un site naturel protégé depuis 1934 dont il devint par la suite guide.
Le 25 juillet 1944, un engagement avait eu lieu entre des troupes allemandes et des combattants des Forces françaises de l’Intérieur sur la commune proche de Banne.
Les Allemands s’en étaient pris aux habitants de Chassagnes, brutalisant plusieurs personnes, les mettant en en joue et pillant les maisons.
La plupart des habitants prit alors la décision de quitter le village et de se réfugier dans les bois voisins mais les Aubert refusèrent de quitter leur demeure.
Le 31 juillet 1944, une puissante colonne allemande fortement armée arriva depuis le Gard.
Joseph Aubert et sa sœur Marie décidèrent alors de quitter leur domicile mais ils furent massacrés, fusillés par des soldats allemands à quelques mètres de leur habitation.
Le 1er août 1944, leurs corps furent trouvés percés de balles et portant une large blessure à la tempe droite à une trentaine de mètres de leur maison incendiée.
La mort leur fut intentionnellement donnée selon l’enquête de Gendarmerie.
Célibataires, sans ascendants ni descendants, il est probable qu’aucune des formalités nécessaires à l’attribution de la mention « Mort pour la France » ne fut effectuée.
Leurs noms figurent sur le monument commémoratif de La Lauze, à Banne (Ardèche).
Il n’existe pas de dossier au service historique de la Défense.
Voir : Banne (Ardèche) et environs, juillet, août 1944.
Sources
SOURCES : Mémorial GenWeb. — Arch. Dép. Ardèche, Recensement, Chassagnes 1936, p. 3. — p. Arch. Dép. Gard, RMM, Pont-Saint-Esprit, 1901, mat 1387. — Mémorial GenWeb. — État civil, acte de naissance n°13.
Jean-Luc Marquer