Né le 20 mars 1916 à Pau (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), exécuté sommairement le 15 juin 1944 à Idron (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) ; résistant du Corps Franc Pommiès, Organisation de Résistance de l’Armée (CFP-ORA), Forces françaises de l’intérieur (FFI).

René AMIEL
René AMIEL
Éric AMOURABEN photographie sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0.
Fils de Jude Amiel, employé au musée des antiquités, rentier et hôtelier et de Marie Larre, sans profession, René Amiel naquit au hameau de Gelos, à Pau.
Il entra dans la Résistance au corps franc Pommiès, bataillon de Carrère, compagnie Vernet (Vidal).
Le 14 juin 1944, six hommes, René Amiel, Charles Laborde, Laurent Larose, Louis Lafon, Roger Rouch, René Lafon du Corps Franc Pommiès se heurtèrent, à Sévignacq-Meyracq (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) à une colonne de cyclistes allemands. Charles Laborde riposta et lança des grenades causant de lourdes pertes à l’ennemi. Il chercha à se replier en compagnie de son camarde René Amiel mais fut immédiatement abattu sans sommation.
René Amiel, blessé, et même, selon la stèle érigée sur le lieu de son arrestation, mutilé, fut fait prisonnier puis interrogé et torturé par la Gestapo de Pau (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques).
Il fut sommairement exécuté, fusillé le lendemain 15 juin vers vingt heures au bois du Lanot sur la commune d’Idron (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) avec quatre autres résistants, Pierre Cotonat, Michel Loustau, Louis Mourlhon, officiers de police à Pau et Georges Coran qui resta longtemps inconnu.
Ils avaient auparavant été obligés de creuser eux-mêmes leurs tombes. Leurs corps, hâtivement enterrés dans une fosse, ne furent découverts qu’à la fin du mois d’août 1944.
Une stèle commémore, sur place, cet événement. Une autre a été érigée sur la place de la mairie.
René Amiel obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué chasseur des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur la stèle du Bois de Sévignacq-Meyracq (Pyrénées-Atlantiques), sur le monument aux morts, la stèle commémorative 1939-1945, la stèle commémorative du Bois de Lannot, à Idron (Pyrénées-Atlantiques) et sur le Mémorial Corps Franc Pommiès, à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées).
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 7133 (nc) et SHD, Vincennes, GR 16 P 11276 (nc). — "Association Basses-Pyrénées seconde guerre mondiale" Les fusillés d’Idron. Exhumation et identification des corps, Eric Amouraben 28 septembre 2015. — Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb. — Blog d’Henri-Ferréol Billy, article du 27 avril 2019, consulté le 18 mars 2022. — Geneanet.

Jean-Louis Ponnavoy, Audrey Galicy, Henri-Ferréol Billy

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