Né le 3 janvier 1905 à Angrie (Maine-et-Loire), fusillé le 31 juillet 1942 à Caen (Calvados) ; ouvrier serrurier ; militant communiste et syndicaliste CGTU-CGT ; résistant Front National dans le Calvados.

Pierre Esnault
Pierre Esnault
Collection Jean Quellien
Fils d’un journalier et d’une ménagère, Pierre Esnault était trésorier du syndicat unitaire des ouvriers du bâtiment au début des années 1930. Il appartenait par ailleurs au Parti communiste. À la veille de la guerre, privé d’emploi du fait de la répression patronale, il exerçait les fonctions de gardien de la Maison du peuple de Mondeville (Calvados) où il demeurait.
Au cours de l’année 1941, il commença à militer clandestinement au sein du Front national. Dénoncé par un membre du fascio formé par certains membres de la communauté italienne de Mondeville, il fut victime le 12 juin 1942 d’une perquisition à son domicile. La découverte d’une partie des tracts qu’il était chargé de distribuer entraîna son arrestation. Pierre Esnault fut condamné à mort le 24 juillet par la cour martiale allemande siégeant à Caen (Calvados) pour « intelligence avec l’ennemi » et fusillé une semaine plus tard à la caserne du 43e Régiment d’artillerie située dans cette ville.
Il s’était marié le 29 décembre 1928 à Bavent (Calvados) avec Simone Germain.
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Calvados M 11 620, 11 666. – Dossier au secrétariat d’État aux Anciens Combattants. – Liberté de Normandie. – J. Quellien (sous la dir.), Livre mémorial des victimes du nazisme dans le Calvados, op. cit. – Notes Jean-Pierre Besse. – État civil, Caen.

Iconographie
ICONOGRAPHIE : ouvrage cité en source, p. 82.

Jean Quellien

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