Né le 26 août 1912 à Pussy, aujourd’hui La Léchère (Savoie), massacré le 11 août 1944 à Feissons-sur-Isère, aujourd’hui La Léchère (Savoie) ; ouvrier ; victime civile.

Fils de Louis Guillot et de Françoise Pommier, Jules Guillot, ouvrier, était marié à Marceline Léger. Celle-ci était sur le point d’accoucher lorsque le 10 août 1944 une section allemande investit vers midi le hameau des Mouches, sur la commune de Pussy, La Léchère depuis 1972, située dans la vallée de la Tarentaise. Jules Guillot et son frère Joseph furent réquisitionnés pour transporter des sacs de munitions et partirent avec les soldats allemands. Dans la journée du 11 août 1944, l’abbé Bourdin, curé de Pussy, les vit à plusieurs reprises au chef-lieu et parvint à leur donner un peu de nourriture. Dans l’après-midi, il aperçut les prisonniers une dernière fois raccompagnant une section qui redescendait sur la vallée. Ils furent assassinés tous les deux à Feissonnet à coup d’armes blanches selon les témoignages recueillis par la gendarmerie, le 11 ou le 12 août 1944..
À Feissons-sur-Isère, La Léchère depuis 1972, son nom est inscrit sur le monument aux morts et sur la stèle commémorative dédiée à Jules Guillot, Joseph Guillot, Jean Artigo et André Mugnier.
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 3808 W 1276. — Arch. Dép. Savoie, 1382 W 232. — AVCC-SHD, Caen, AC 21P 352557 (nc). — Mémorial GenWeb. — État civil de la mairie de La Léchère (nouvelle commune depuis 1972).

Michel Aguettaz

Version imprimable