Né le 12 novembre 1893 à Estang (Gers), otage fusillé en représailles le 3 juillet 1944 à Estang ; charpentier ; victime civile.

Alfred Duclaux était le fils de Jean- Clément Duclaux, charpentier, domicilié à Estang (Gers) et de Théodosie, Bernarde Descomps, ménagère. Charpentier comme son père, il s’était marié à Salles d’Armagnac (Gers) avec Marie-Victoire Délis le 21 juin 1921. Le couple eut trois enfants.
Le 3 juillet 1944, Alfred Duclaux fut arrêté devant chez lui et conduit avec les autres Estangois sur les lieux de son supplice, désigné comme otage et fusillé dans la prairie côté droit de la D32 après le carrefour de « Pignay. »
On relève le nom d’Alfred Duclaux, « Mort pour la France » sur le monument dédié « aux martyrs du 3 juillet 1944 fusillés par les Allemands », inauguré le 3 juillet 1948, ainsi que sur le monument aux morts de la commune.


Estang, 3 juillet 1944 par Jacques Fitan.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 338116 (nc). —Arch.com. d’Estang, notes de Pierre Péré : « L’affaire Cazaubon- Estang » et témoignage de Michel Laffargue. --- Guy Labédan, Lieux de mémoire de le deuxième guerre mondiale, red. La résistance dans le Gers, sd, Estang. — La Gascogne Libre, 1944. — Guy Labédan Jacques Fitan, Pierre Léoutre, Le Gers en Résistance, 1940-1945, ed. Bod, 2020. — Mémorial GenWeb. — État-civil d’Estang.

Jacques Fitan

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