Né le 27 janvier 1925 à Strasbourg (Bas-Rhin), massacré le 13 octobre 1943 à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche) ; comptable ; victime civile.

Claude Bernheim était le fils de Julien, Simon Bernheim, commerçant, et de Marcelle Sara Dreyfus, son épouse.
Domiciliée à Strasbourg (Bas-Rhin), la famille Bernheim, juive, se réfugia à Bourg-Saint-Andéol (Ardèche).
Célibataire, Claude Bernheim exerçait le métier de comptable.
Le soir du 13 octobre 1943, un groupe de policiers allemands accompagné de soldats se présenta à la gendarmerie de Bourg-Saint-Andéol et intima aux gendarmes, selon les termes du procès-verbal qu’ils établirent quelques heures après les faits, de les accompagner au domicile de la famille Bernheim. Les soldats allemands cernèrent la maison et les policiers demandèrent à y entrer.
Claude Bernheim, qui tentait de s’échapper par les toits, fut abattu sans sommation par des soldats allemands. Il mourut quelques minutes après.
Son corps fut transporté dans la chapelle du cimetière puis inhumé.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Il est désormais enterré dans le carré des corps restitués au cimetière israélite de Strasbourg-Cronenbourg.
Son nom figure sur le monument aux morts de Bourg-Saint-Andéol.
Le Mémorial de la Shoah à Paris et le Mémorial de Yad Vashem à Jérusalem (Israël) le recensent parmi les victimes de la Shoah.
Arrêtés le même soir, Julien Bernheim, son épouse Marcelle et leur fille Mado furent déportés par le convoi n°61 parti de Drancy le 28 octobre 1943. Ils furent assassinés à Auschwitz les 2 et 3 novembre 1943.
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 157. — Mémorial GenWeb. — Sites du Mémorial de la Shoah et de Yad Vashem.

Jean-Luc Marquer

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