Né le 8 avril 1900 à Caudéran (Gironde), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; ouvrier ; militant communiste ; résistant.

Jean Espagnet était le fils de Marie-Georgette Espagnet. Le 26 juillet 1924, à Saint-Louis-de-Montferrand (Gironde), il épousa Henriette Ranouil. De cette union naquit une fille âgée de 17 ans en 1942. Il travaillait à l’AIA (Atelier industriel de l’aéronautique).
Militant communiste avant 1939, il fut contacté par René Vaché et participa à la reconstitution du Parti communiste clandestin et aux distributions de tracts. Pour le commissaire spécial, c’était un "vieux communiste" et un distributeur de tracts.
À la suite de distributions de tracts appelant les ouvriers au sabotage des moteurs Focke-Wulf fabriqués dans l’usine, il fut arrêté par les policiers français placés sous les ordres du commissaire Poinsot.
Remis aux Allemands, il a été fusillé comme otage au camp de Souge.
Son nom est inscrit sur plusieurs monuments à Bordeaux, Floirac, Martignas-sur-Jalle et Saint-Louis-de-Montferrand.
Sources

SOURCES : Site des fusillés de Souge. – René Terrisse, Bordeaux 1940-1944, Perrin, 1993. – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit., p. 100. — Aperçu d’histoire sociale d’Aquitaine, 2e trimestre 2002, "Histoire et luttes des travailleurs de aéronautique en Gironde". — MémorialGenWeb. — Absent de la base Mémoire des Hommes.

Claude Pennetier

Version imprimable