BOURDELY Gédéon, Édoir
Né le 26 janvier 1894 à Saint-Andéol-de-Fourchades (Ardèche), massacré le 5 juillet 1944 à Dornas (Ardèche) ; marchand de vin ; victime civile.
Gédéon, Édoir Bourdely était le fils de Jean, François, Régis, Célestin Bourdely, cultivateur, et de Virginie Chanéac, son épouse.
Lors de son recensement militaire, il était mineur à Saint-Étienne (Loire).
Il fut incorporé à partir du 7 septembre 1914 et passa du 13 régiment de chasseurs à cheval au 99e RI pour être finalement au 158e RI à partir du 25 novembre 1914.
Il fut blessé au bras gauche par un éclat d’obus le 14 mai 1915 à Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais).
Les séquelles de sa blessure étant incompatibles avec l’état militaire, il fut réformé le 8 février 1916.
Il épousa Marie, Judith, Vinson le 26 septembre 1918 à Saint-Andéol-de-Fourchades (Ardèche).
Le couple eut trois enfants et habitait Saint-Andéol-de-Fourchades, où, lors du recensement de 1936, Gédéon Bourdely déclarait être négociant. Son acte de décès indique marchand de vin.
Le 5 juillet 1944, une colonne allemande massacra une femme et deux hommes à Dornas (Ardèche) : Joséphine Sagnial, Gédéon Bourdely et Pierre Dupin.
Ils furent abattus sans sommation alors qu’ils tentaient de se réfugier dans une châtaigneraie pour échapper aux Allemands, victimes collatérales du combat qui avait lieu au Cheylard (Ardèche) entre des troupes allemandes et les Forces françaises de l’Intérieur.
Il n’y a pas de mention « Mort pour la France » en marge de son acte de décès.
Il semble que son nom ne figure sur aucun monument ou plaque.
Voir : Dornas, 5 juillet 1944
Lors de son recensement militaire, il était mineur à Saint-Étienne (Loire).
Il fut incorporé à partir du 7 septembre 1914 et passa du 13 régiment de chasseurs à cheval au 99e RI pour être finalement au 158e RI à partir du 25 novembre 1914.
Il fut blessé au bras gauche par un éclat d’obus le 14 mai 1915 à Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais).
Les séquelles de sa blessure étant incompatibles avec l’état militaire, il fut réformé le 8 février 1916.
Il épousa Marie, Judith, Vinson le 26 septembre 1918 à Saint-Andéol-de-Fourchades (Ardèche).
Le couple eut trois enfants et habitait Saint-Andéol-de-Fourchades, où, lors du recensement de 1936, Gédéon Bourdely déclarait être négociant. Son acte de décès indique marchand de vin.
Le 5 juillet 1944, une colonne allemande massacra une femme et deux hommes à Dornas (Ardèche) : Joséphine Sagnial, Gédéon Bourdely et Pierre Dupin.
Ils furent abattus sans sommation alors qu’ils tentaient de se réfugier dans une châtaigneraie pour échapper aux Allemands, victimes collatérales du combat qui avait lieu au Cheylard (Ardèche) entre des troupes allemandes et les Forces françaises de l’Intérieur.
Il n’y a pas de mention « Mort pour la France » en marge de son acte de décès.
Il semble que son nom ne figure sur aucun monument ou plaque.
Voir : Dornas, 5 juillet 1944
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 317413 (nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 166. — Arch. Dép. Ardèche, RMM, Privas, 1914, mat. 1139 ; Recensement, 1936, Saint-Andéol-de-Fourchades, p.2. — Mémoire des hommes. — État civil, acte de naissance n°3., acte de décès n°10.
Jean-Luc Marquer