ROUX Mamert, Placide, Victor [Pseudonyme dans la Résistance : René]
Né le 23 mars 1912 à La Roche-sur-Yon (Vendée), mort en action le 5 juillet 1944 à Dornas (Ardèche) ; maçon ; cantonnier municipal ; résistant homologué sergent des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Mamert, Placide, Victor Roux était le fils de Mélina, Baptistine, Élisabeth Roux.
Il épousa Amélie, Renée, Victoria Leboucher fin 1933. Lors de la publication des bans, il était maçon.
Il devint cantonnier municipal à La Roche-sur-Yon (Vendée).
Il résidait en dernier lieu 103 boulevard des Marchandises dans cette commune.
Il s’engagea dans la Résistance en Vendée dès l’été 1943.
Le 2 septembre 1943, poursuivi par la police allemande, il se réfugia dans la forêt de Mervent (Vendée) avec Gérard Annonier.
Les deux hommes y restèrent cachés jusqu’au 15 octobre 1943, jour où le père de Gérard Annonier leur apporta des documents d’identité. Ils partirent alors chez des cousins en Lozère, où ils prirent contact avec la résistance locale qui les orienta vers le maquis d’Issarlès en Haute-Ardèche, que Gérard Annonier réorganisa avec Mamert Roux comme adjoint.
Les deux hommes se séparèrent en mai ou juin 1944, Gérard Annonier, lieutenant Georges dans la Résistance, étant chargé de commander le maquis du Sauvage, en Haute-Lozère.
Le 5 juillet 1944, étant engagé contre les Allemands qui voulaient reprendre la ville du Cheylard (Ardèche) tenue par les résistants depuis le 6 juin 1944, Mamert Roux fut tué au combat à Dornas (Ardèche), commune proche du Cheylard, en aval du village, au lieu-dit "La Sogne", d’où il était possible de prendre en enfilade la colonne ennemie en progression.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son acte de décès, primitivement établi sous son pseudonyme, mentionne plusieurs tatouages : un R sur l’index de la main gauche, des tatouages sur la bras droit.
Un petit dessin représente celui qui figure sur le bras gauche : un croissant de lune pointes en haut dans lequel est inscrit MAROC, surmonté d’une étoile à cinq branches.
Mamert Roux fut homologué sergent des Forces françaises de l’Intérieur (mention marginale d’une décision ministérielle du 19 mai 1949 ajoutée le 15 juin 1949 à l’acte de décès).
Son nom figure sur le monument aux morts et sur une plaque commémorative dans le hall de la mairie, à La Roche-sur-Yon (Vendée) et sur une stèle commémorative érigée à Dornas (Ardèche).
Voir : Dornas, 5 juillet 1944
Il épousa Amélie, Renée, Victoria Leboucher fin 1933. Lors de la publication des bans, il était maçon.
Il devint cantonnier municipal à La Roche-sur-Yon (Vendée).
Il résidait en dernier lieu 103 boulevard des Marchandises dans cette commune.
Il s’engagea dans la Résistance en Vendée dès l’été 1943.
Le 2 septembre 1943, poursuivi par la police allemande, il se réfugia dans la forêt de Mervent (Vendée) avec Gérard Annonier.
Les deux hommes y restèrent cachés jusqu’au 15 octobre 1943, jour où le père de Gérard Annonier leur apporta des documents d’identité. Ils partirent alors chez des cousins en Lozère, où ils prirent contact avec la résistance locale qui les orienta vers le maquis d’Issarlès en Haute-Ardèche, que Gérard Annonier réorganisa avec Mamert Roux comme adjoint.
Les deux hommes se séparèrent en mai ou juin 1944, Gérard Annonier, lieutenant Georges dans la Résistance, étant chargé de commander le maquis du Sauvage, en Haute-Lozère.
Le 5 juillet 1944, étant engagé contre les Allemands qui voulaient reprendre la ville du Cheylard (Ardèche) tenue par les résistants depuis le 6 juin 1944, Mamert Roux fut tué au combat à Dornas (Ardèche), commune proche du Cheylard, en aval du village, au lieu-dit "La Sogne", d’où il était possible de prendre en enfilade la colonne ennemie en progression.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son acte de décès, primitivement établi sous son pseudonyme, mentionne plusieurs tatouages : un R sur l’index de la main gauche, des tatouages sur la bras droit.
Un petit dessin représente celui qui figure sur le bras gauche : un croissant de lune pointes en haut dans lequel est inscrit MAROC, surmonté d’une étoile à cinq branches.
Mamert Roux fut homologué sergent des Forces françaises de l’Intérieur (mention marginale d’une décision ministérielle du 19 mai 1949 ajoutée le 15 juin 1949 à l’acte de décès).
Son nom figure sur le monument aux morts et sur une plaque commémorative dans le hall de la mairie, à La Roche-sur-Yon (Vendée) et sur une stèle commémorative érigée à Dornas (Ardèche).
Voir : Dornas, 5 juillet 1944
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 147853 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 525551 (nc). — Site Journal du pays yonnais — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — Notes de Jean-Claude Courtial. — État civil, acte de décès n°14, transmis par Jean-Claude Courtial.
Jean-Luc Marquer