CASSÉ Jean

Jean Cassé était marié et père d’une fille, prénommée Marie-Claude. Il fut instituteur à L’école de Miramont-d’Astarac et il était domicilié en dernier lieu à L’Isle-de-Noé (Gers) où il avait un logement de fonction.
Il entra dans la Résistance au Corps franc Pommiès, bataillon Miller, compagnie Grattard et appartenait au maquis de Grand-Selve. Il était chef de groupe.
Le 16 août 1944, au cours de l’attaque d’un convoi d’une dizaine de camions allemands, dans les virages de la côte de Miramont, aujourd’hui Miramont-d’Astarac (Gers), il couvrit le repli de ses camarades avec son camarade et ami André Carpi. Ils n’eurent pas le temps de regagner l’abri prévu et tombèrent foudroyés par le tir ennemi dans un champ en bordure de RN 21. Blessés, ils furent ensuite achevés.
Jean Cassé fut d’abord inhumé au cimetière communal de Masseube (Gers) puis transféré à Toulouse.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué membre des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument aux morts des quartiers Bonhoure, Guilhemery, Côte de l’Hers, à Toulouse (Haute-Garonne), sur les monuments aux morts, à L’Isle-de-Noé et Masseube, sur une plaque commémorative à sa mémoire, à l’école de Miramont-d’Astarac, et la stèle commémorative du 16 août 1944, à Miramont-d’Astarac (Gers) et sur le Mémorial Corps franc Pommiès, à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées).