Né le 21 juillet 1912 à Toulon (Var), massacré en représailles le 25 août 1944 à Lavilledieu (Ardèche) ; ouvrier de port ; victime civile.

Louis, Marius LAURE était le fils d’Alexandre, Louis Laure, peintre en bâtiment, et de Victoire, Étiennette Villecrose, son épouse.
À sa naissance, la famille habitait 10 rue Berthier à Toulon (Var).
Il fut adopté par la Nation par jugement du tribunal civil de Toulon le 24 novembre 1920.
Il épousa Solange, Agnès Monjal le 4 juin 1938 à Toulon où il était ouvrier de port.
Le couple eut quatre enfants, nés en 1939,1940,1941 et 1942.
En 1944, la famille était réfugiée à Lavilledieu (Ardèche) et Louis Laure était manœuvre aux Granges-de-Mirabel, commune de Mirabel (Ardèche).
Le matin du 25 août 1944, Louis Laure se rendit à son travail.
Vers 9 heures, un détachement de FTPF attaqua une colonne allemande au croisement des routes de Villeneuve-de-Berg, Lavilledieu et Saint-Germain, communes d’Ardèche.
Les Allemands ripostèrent à l’arme lourde forçant les résistants à se replier.
Vers 17 heures, ils arrivèrent au hameau de Bayssac commune de Lavilledieu (Ardèche), qu’ils pillèrent et incendièrent.
Ils tuèrent huit civils, dont Louis Laure, et exécutèrent sommairement un résistant tombé entre leurs mains, puis repartirent en direction du sud vers 21 heures.
Le 26-août 1944, le corps de Louis Laure fut retrouvé dans le lit à sec de l’Auzon, au lieu-dit Pont-de-l’Auzon. Il portait des traces de balle dans la tête et le corps.
Il obtint la mention « Mort pour la France »
Son nom figure sur le monument aux morts et sur la stèle commémorative des 25 et 29 août 1944 à Lavilledieu (Ardèche).


Voir : Lavilledieu, 25 et 29 août 1944
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 363172 (nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 175. — Geneanet. — État civil, acte de naissance n°1079, acte de décès n°20.

Jean-Luc Marquer

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