Né le 5 juin 1913 à Montauban (Tarn-et-Garonne), mort en action le 3 juillet 1944 à Portet (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) ; résistant du Corps franc Pommiès (CFP) homologué FFI.

Robert de MILLERET
Robert de MILLERET
Frédéric BOUQUILLARD photographie sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0.
Robert de Milleret était le fils de Georges Blaise Constant de Milleret et d’Amélie Vertray. Il était marié avec Marguerite Gleyze. Sa famille était domiciliée au 3, avenue Étienne-Billières, à Toulouse (Haute-Garonne).
Il entra dans la Résistance à l’ORA puis à la brigade de Milleret ou "Carnot" du nom de son chef Jean de Milleret avec lequel il ne doit pas être confondu.
Ses services furent homologués du 15 mars 1943 au 3 juillet 1944.
En juin 1944, 180 hommes avaient été rassemblés à Portet (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) par Jean de Milleret "Carnot"
Les 1er et 2 juillet 1944, Jean de Milleret fut informé d’une attaque possible des troupes allemandes. Il lui fut alors conseillé de changer de cantonnement et de répartir ses hommes, trop nombreux à Portet. La décision de quitter le cantonnement fut prise le 2 juillet au soir. Le lendemain, lundi 3 juillet 1944, à 4h00 du matin, un détachement allemand d’environ 2000 hommes lourdement armés et parfaitement renseignés, encercla et isola le village. Vers 6h00, les Allemands lancèrent l’attaque. Pour les maquisards, aucune solution de repli n’était possible. Le résistant Henri Lafargue témoigna : « La lutte fut héroïque, tous firent preuve d’un grand patriotisme. » Le combat tourna à l’avantage des Allemands. La plupart des maquisards s’enfuirent ou se cachèrent dans les bois. L’attaque fut violente et le bilan particulièrement lourd. Il y eut au moins 14 hommes tués au cours du combat et 47 autres fait prisonniers et fusillés au Pont-Long entre le 3 et le 6 juillet 1944. Neuf maisons de Portet furent incendiées et six civils tués.
Robert de Milleret fut tué au cours de l’affrontement le 3 juillet 1944, à Portet.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il fut élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume par décret du 27 juillet 1946.
Il est inhumé au cimetière communal, à Viella (Gers).
Son nom figure sur le monument commémoratif 1939-1945, à Portet, sur le Mémorial Corps franc Pommiès (CFP), à Castelnau-Magnoac (Pyrénées-Atlantiques), sur le monument aux morts et les deux plaques commémorative de la Résistance, à Montauban (Tarn-et-Garonne).
Portet (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) 3 juillet 1944
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 91415 (nc), SHD Vincennes, cote GR 16 P 173889 (nc) et GR 19 P 40/4 page 21.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.

Jean-Louis Ponnavoy

Version imprimable