Né le 19 juin 1920 à Mulhouse (Haut-Rhin), exécuté sommairement le 20 août 1944 à Saint-Genis-Laval (Rhône, Métropole de Lyon) ; étudiant ; résistant du groupe Gergovie, homologué lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur.

Il naquit de Samuel Bader et de Marguerite, Élisabeth Wick, domiciliée au 10, rue de l’Aigle à Mulhouse (Haut-Rhin). Au début de la Seconde Guerre mondiale, il était étudiant à la faculté des lettres de Strasbourg (Bas-Rhin). Celle-ci se replia à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) en 1939, où il vivait dès lors. Il intégra le groupe de résistance Gergovie.
Il devint par la suite officier de liaison, notamment avec les maquis du Jura.
Arrêté le 3 mars 1944 à Lyon, il fut emprisonné à la prison Montluc de Lyon (Rhône, Métropole de Lyon), cellule 72, puis exécuté sommairement le 20 août 1944 au fort de Côte-Lorette à Saint-Genis-Laval (Rhône, Métropole de Lyon), avec environ 120 autres maquisards.
Il obtint également la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur à titre posthume, avec prise de rang au 1er mars 1944 (JORF du 14 novembre 1947, p. 11260).
Samuel Bader fut décoré de la Médaille de la Résistance et fut élevé au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre posthume (décret du 28 avril 1959 et publication au JO le 14 mai 1959).
Son nom est inscrit sur le Caveau des Martyrs à Saint-Genis-Laval, sur la stèle Université de Strasbourg - Groupe Gergovie à La Roche-Blanche (Puy-de-Dôme) et sur la plaque commémorative de l’université à Strasbourg (Bas-Rhin).
Voir : Saint-Genis-Laval, fort de Côte-Lorette (20 août 1944)
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 420 332 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 26602 (nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, 3335 W 22, 3335 W 11. — Mémoire des Hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — JORF, Gallica. — Base Léonore.

Benoît Prieur, Jean-Luc Marquer

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