BÉAL Charles, Firmin
Né le 19 janvier 1899 à Saint-Jean-Roure (Ardèche), massacré en représailles le 27 août 1944 à Ozon (Ardèche), fusillé par les Allemands ; gendarme retraité, garde-champêtre ; victime civile.
Charles, Firmin Béal était le fils de Firmin, Adolphe Béal, cultivateur, et de Marie, Eugénie Béal, son épouse.
Appelé sous les drapeaux le 18 avril 1918, il fut incorporé au 55e RI.
Il servit au front à partir du 18 juillet 1918.
Affecté à l’Armée du Levant à partir du 31 décembre 1919, il fut rapatrié le 11 mars 1921 et rendu à la vie civile le 10 avril 1921.
Le 8 novembre 1921, il fut nommé gendarme à la 15e Légion de Gendarmerie.
Il épousa Camille, Emma Barrial le 20 octobre 1923 à Robiac, aujourd’hui Robiac-Rochessadoule (Gard).
Il devint gendarme à pied le 19 janvier 1924 et fut admis dans le corps des sous-officiers de carrière le 1er avril 1928.
Il fut admis à la retraite le 1er décembre 1933 et décoré de la Médaille Militaire par décret du 17 décembre 1933.
Il fut mobilisé en 1938, puis en 1939 comme gendarme dans la 15e Légion de Gendarmerie, et démobilisé le 1er août 1940.
En 1944, il était garde-champêtre à Tournon, aujourd’hui Tournon-sur-Rhône (Ardèche), où il habitait depuis 1935. Les époux Béal étaient domiciliés rue du Doux.
Le 27 août 1944, vers 18 heures, au quartier du Cornilhac, commune de Tournon, quatre militaires américains qui avaient été parachutés dans l’arrière-pays attaquèrent la tête d’une colonne allemande qui se repliait, faisant plusieurs morts.
Furieux, les Allemands capturèrent douze hommes se trouvant à proximité du lieu de l’attaque, dont Charles Béal. L’un d’entre eux, Lucien Roussillon, tenta de s’échapper et fut immédiatement abattu. Les onze hommes restants furent transportés dans deux camions jusqu’à Ozon (Ardèche) à quelques kilomètres au nord de Tournon.
Vers 23h30, un premier groupe de cinq hommes fut abattu en bordure de la RN 86. Le second groupe dont faisait partie Charles Béal fut abattu un peu plus tard, 300 mètres plus loin au lieu-dit "Obéron".
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur les monuments commémoratifs de Tournon-sur-Rhône et Ozon (Ardèche).
Voir : Ozon (Ardèche), 27 août 1944.
Appelé sous les drapeaux le 18 avril 1918, il fut incorporé au 55e RI.
Il servit au front à partir du 18 juillet 1918.
Affecté à l’Armée du Levant à partir du 31 décembre 1919, il fut rapatrié le 11 mars 1921 et rendu à la vie civile le 10 avril 1921.
Le 8 novembre 1921, il fut nommé gendarme à la 15e Légion de Gendarmerie.
Il épousa Camille, Emma Barrial le 20 octobre 1923 à Robiac, aujourd’hui Robiac-Rochessadoule (Gard).
Il devint gendarme à pied le 19 janvier 1924 et fut admis dans le corps des sous-officiers de carrière le 1er avril 1928.
Il fut admis à la retraite le 1er décembre 1933 et décoré de la Médaille Militaire par décret du 17 décembre 1933.
Il fut mobilisé en 1938, puis en 1939 comme gendarme dans la 15e Légion de Gendarmerie, et démobilisé le 1er août 1940.
En 1944, il était garde-champêtre à Tournon, aujourd’hui Tournon-sur-Rhône (Ardèche), où il habitait depuis 1935. Les époux Béal étaient domiciliés rue du Doux.
Le 27 août 1944, vers 18 heures, au quartier du Cornilhac, commune de Tournon, quatre militaires américains qui avaient été parachutés dans l’arrière-pays attaquèrent la tête d’une colonne allemande qui se repliait, faisant plusieurs morts.
Furieux, les Allemands capturèrent douze hommes se trouvant à proximité du lieu de l’attaque, dont Charles Béal. L’un d’entre eux, Lucien Roussillon, tenta de s’échapper et fut immédiatement abattu. Les onze hommes restants furent transportés dans deux camions jusqu’à Ozon (Ardèche) à quelques kilomètres au nord de Tournon.
Vers 23h30, un premier groupe de cinq hommes fut abattu en bordure de la RN 86. Le second groupe dont faisait partie Charles Béal fut abattu un peu plus tard, 300 mètres plus loin au lieu-dit "Obéron".
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur les monuments commémoratifs de Tournon-sur-Rhône et Ozon (Ardèche).
Voir : Ozon (Ardèche), 27 août 1944.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 310452 (nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 183. — Arch. Dép. Ardèche, RMM, Privas, 1919, mat. 1472. — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — État civil, acte de naissance n°3, acte de décès n°16.
Jean-Luc Marquer