Né le 2 novembre 1924 à Figeac (Lot), mort en action le 23 juin 1944 à Figeac (Lot), lieu-dit Lavayssière ; plâtrier ; résistant au sein des FFI.

Fils d’Albert Montheil, chauffeur, et de Berthe Léa Salvage, son épouse, sans profession, Émile Montheil habitait en 1944 chez ses parents 21 boulevard Colonel Teuliè à Figeac (Lot) où il exerçait la profession de plâtrier. Il était célibataire.
Il a appartenu avec son frère Maurice Montheil au Maquis de Montredon et Commandos Hubert, maquis relevant de l’AS puis maquis Veny, dans le Lot.
Le 23 juin 1944, un groupe de jeunes maquisards des commandos Hubert fut encerclé au lieu-dit Lavayssière, commune de Figeac (Lot) par des troupes allemandes après avoir saboté les aiguillages de la bifurcation de Capdenac-Gare (Aveyron) entre les lignes de chemin de fer se dirigeant vers Cahors (Lot) et Brive (Corrèze). Ils furent surpris par un détachement allemand qui sortit du tunnel de Capdenac. Vingt-et-un maquisards furent tués à Lavayssière et onze furent faits prisonniers dont sept fusillés le soir même près du crassier de Capdenac-Gare (Aveyron). Émile et Maurice Montheil figurent parmi les tués à Lavayssière.
Il a été reconnu « Mort pour la France » et homologué FFI pour la période du 1er mai au 23 juin 1944. Il a reçu la Médaille de la Résistance (décret du 18/01/1968).
Ses obsèques solennelles eurent lieu à Figeac.
Son nom figure sur le monument aux Morts de Figeac et une rue de cette commune porte le nom de Maurice et Émile Montheil. Il figure aussi sur le monument de Lavayssière, orthographié Monteil.
Sources

SOURCES : SHD Vincennes GR 16 P 428088, dossier FFI pour Émile Montheil (nc). — AVCC Caen, AC 21 P 90775, dossier militaire mort pour Émile Montheil (nc). — SHD Vincennes, GR 19 P 46/15, dossier homologation Maquis de Montredon et Commandos Hubert (en ligne). — Mémorialgenweb. — État civil Figeac.

Eric Panthou

Version imprimable