MARGIER Fernand, Élie, Raymond
Né le 13 avril 1928 à Tournon, aujourd’hui Tournon-sur-Rhône (Ardèche), massacré en représailles le 27 août 1944 à Ozon (Ardèche), fusillé par les Allemands ; ouvrier d’usine ; victime civile.
Fernand, Élie, Raymond Margier était le fils de Élie, Marcellin, Louis Margier, teinturier, et de Suzanne, Marie Reverdi, son épouse.
En 1936, la famille habitait rue du Doux à Tournon, aujourd’hui Tournon-sur-Rhône (Ardèche) et Fernand Margier était l’aîné d’une fratrie de deux.
En 1944, célibataire, il était ouvrier d’usine et habitait avec ses parents.
Le 27 août 1944, vers 18 heures, au quartier du Cornilhac, quatre militaires américains qui avaient été parachutés dans l’arrière-pays attaquèrent la tête d’une colonne allemande qui se repliait, faisant plusieurs morts.
Furieux, les Allemands capturèrent douze hommes se trouvant à proximité du lieu de l’attaque. Chez Armand Fayolle, ils arrêtèrent, outre ce dernier, Fernand Margier, Gabriel Gailleton, Roger Labouri, Émile Nuel et Lucien Roussillon. Ce dernier tenta de s’échapper et fut immédiatement abattu. Les onze hommes restants furent transportés dans deux camions jusqu’à Ozon (Ardèche) à quelques kilomètres au nord de Tournon.
Vers 23 h 30, les cinq hommes arrêtés chez Armand Fayolle dont faisait partie Fernand Margier furent abattus en bordure de la RN 86 au lieu-dit "Port-du-Roure". Armand Fayolle, tombé à terre quelques instants avant le mitraillage, ne fut pas touché et resta caché sous les corps de ses amis jusqu’au départ des Allemands.
Le second groupe fut abattu un peu plus tard, 300 mètres plus loin au lieu-dit "Obéron".
Fernand Margier obtint la mention « Mort pour la France ». Il est également fait mention d’un dossier dans la base de données des déportés et internés, probablement pour une demande de titre d’interné politique (DIP). Nous ignorons si cette demande a abouti.
Son nom figure sur les monuments commémoratifs de Tournon-sur-Rhône et Ozon (Ardèche).
Voir : Ozon (Ardèche), 27 août 1944.
En 1936, la famille habitait rue du Doux à Tournon, aujourd’hui Tournon-sur-Rhône (Ardèche) et Fernand Margier était l’aîné d’une fratrie de deux.
En 1944, célibataire, il était ouvrier d’usine et habitait avec ses parents.
Le 27 août 1944, vers 18 heures, au quartier du Cornilhac, quatre militaires américains qui avaient été parachutés dans l’arrière-pays attaquèrent la tête d’une colonne allemande qui se repliait, faisant plusieurs morts.
Furieux, les Allemands capturèrent douze hommes se trouvant à proximité du lieu de l’attaque. Chez Armand Fayolle, ils arrêtèrent, outre ce dernier, Fernand Margier, Gabriel Gailleton, Roger Labouri, Émile Nuel et Lucien Roussillon. Ce dernier tenta de s’échapper et fut immédiatement abattu. Les onze hommes restants furent transportés dans deux camions jusqu’à Ozon (Ardèche) à quelques kilomètres au nord de Tournon.
Vers 23 h 30, les cinq hommes arrêtés chez Armand Fayolle dont faisait partie Fernand Margier furent abattus en bordure de la RN 86 au lieu-dit "Port-du-Roure". Armand Fayolle, tombé à terre quelques instants avant le mitraillage, ne fut pas touché et resta caché sous les corps de ses amis jusqu’au départ des Allemands.
Le second groupe fut abattu un peu plus tard, 300 mètres plus loin au lieu-dit "Obéron".
Fernand Margier obtint la mention « Mort pour la France ». Il est également fait mention d’un dossier dans la base de données des déportés et internés, probablement pour une demande de titre d’interné politique (DIP). Nous ignorons si cette demande a abouti.
Son nom figure sur les monuments commémoratifs de Tournon-sur-Rhône et Ozon (Ardèche).
Voir : Ozon (Ardèche), 27 août 1944.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 374509 et AC 21 P 512 660 (nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 183. — Arch. Dép. Ardèche, Recensement 1936, Tournon, p. 20. — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — État civil, acte de décès n°21.
Jean-Luc Marquer
