COLIN Henri
Né le 9 novembre 1894 à Beaucourt (Territoire de Belfort), exécuté sommairement le 17 août 1944 à Buzet, aujourd’hui Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne) ; ouvrier métallurgiste ; résistant FTPF homologué DIR et FFI.
Henri Colin était le fils de Charles, François, Joseph, tourneur sur métaux et de Marie, Julie Donzé, horlogère, domiciliés Cité du Temple, à Beaucourt (Territoire de Belfort).
Il épousa Louise, Germaine Chevalier en 1920 à Audincourt (Doubs).
Ils eurent au moins un enfant.
Henri Colin et son fils portaient tous les deux le même prénom. Henri Colin fils était surnommé "Riquet".
Ils étaient domiciliés à Issy-les-Moulineaux (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine) et arrivèrent dans les Basses-Pyrénées sur le secteur de Nay au début de la guerre lors du déplacement de l’usine des métaux Allinquant depuis la région parisienne.
Il entrèrent ensemble dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du maquis du secteur de Nay. Les services d’Henri Colin père sont homologués du 1er août 1943 au 19 juillet 1944.
Ils furent arrêtés le 20 juillet 1944 par les allemands en compagnie de Joseph Labat dans la ferme de ce dernier, à Lys (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) ainsi qu’André Lafourcade. Ils furent tous conduits à Lourdes (Hautes-Pyrénées), puis Tarbes (Hautes-Pyrénées) avant d’être transférés à la prison Saint-Michel, à Toulouse (Haute-Garonne). Ils firent partie de la cinquantaine de prisonniers extraits le 17 août 1944 dans l’après-midi de la prison Saint-Michel et conduits à Buzet, à proximité du domaine de la Palmola, près de l’ancienne maison de Gaston Ravary, le garde-forestier, assassiné le 6 juillet 1944.
Après être descendus des véhicules avec lesquels ils avaient été amenés, ils furent conduits devant une grange au lieu-dit "les Barthes" vers 17h30 et mitraillés avant que celle-ci ne soit incendiée. Leurs corps furent ensuite jetés dans le brasier et il n’en resta que des ossements. Un grand nombre d’entre eux ne purent être identifiés. Mémoire des Hommes considère qu’Henri Colin décéda à Toulouse le 21 août 1944, soit deux jours après la libération de la ville, ce qui ne semble pas réaliste.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur l’acte de décès et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI)".
L’acte de décès fut transcrit le 20 août 1949 à Issy-les-Moulineaux (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 28 avril 1959 publié au JO du 14 mai 1959.
Son nom et celui de son fils figurent sur une plaque commémorative, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) suivis de l’indication, "père" et "fils" et sur la stèle commémorative au cimetière, 7 rue Sainte-Hélène, à Paris (XIIIe arr.), sur une plaque commémorative à l’entrée du pont enjambant le gave de Pau, à Nay (Pyrénées-Atlantiques) portant l’inscription "A la mémoire de nos camarades F.T.P.F. morts pour que vive la France" suivie de cinq noms avec les dates 12 juin 1944 17 août 1944 et sur le monument aux morts 1939-1945 avec la date du 21 août 1944, à Buzet (Haute-Garonne).
Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne) massacres de juillet et août 1944
Il épousa Louise, Germaine Chevalier en 1920 à Audincourt (Doubs).
Ils eurent au moins un enfant.
Henri Colin et son fils portaient tous les deux le même prénom. Henri Colin fils était surnommé "Riquet".
Ils étaient domiciliés à Issy-les-Moulineaux (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine) et arrivèrent dans les Basses-Pyrénées sur le secteur de Nay au début de la guerre lors du déplacement de l’usine des métaux Allinquant depuis la région parisienne.
Il entrèrent ensemble dans la Résistance aux Francs-tireurs et partisans français (FTPF) du maquis du secteur de Nay. Les services d’Henri Colin père sont homologués du 1er août 1943 au 19 juillet 1944.
Ils furent arrêtés le 20 juillet 1944 par les allemands en compagnie de Joseph Labat dans la ferme de ce dernier, à Lys (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) ainsi qu’André Lafourcade. Ils furent tous conduits à Lourdes (Hautes-Pyrénées), puis Tarbes (Hautes-Pyrénées) avant d’être transférés à la prison Saint-Michel, à Toulouse (Haute-Garonne). Ils firent partie de la cinquantaine de prisonniers extraits le 17 août 1944 dans l’après-midi de la prison Saint-Michel et conduits à Buzet, à proximité du domaine de la Palmola, près de l’ancienne maison de Gaston Ravary, le garde-forestier, assassiné le 6 juillet 1944.
Après être descendus des véhicules avec lesquels ils avaient été amenés, ils furent conduits devant une grange au lieu-dit "les Barthes" vers 17h30 et mitraillés avant que celle-ci ne soit incendiée. Leurs corps furent ensuite jetés dans le brasier et il n’en resta que des ossements. Un grand nombre d’entre eux ne purent être identifiés. Mémoire des Hommes considère qu’Henri Colin décéda à Toulouse le 21 août 1944, soit deux jours après la libération de la ville, ce qui ne semble pas réaliste.
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur l’acte de décès et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) et fut homologué au grade de lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI)".
L’acte de décès fut transcrit le 20 août 1949 à Issy-les-Moulineaux (Seine-et-Oise, Hauts-de-Seine).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 28 avril 1959 publié au JO du 14 mai 1959.
Son nom et celui de son fils figurent sur une plaque commémorative, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) suivis de l’indication, "père" et "fils" et sur la stèle commémorative au cimetière, 7 rue Sainte-Hélène, à Paris (XIIIe arr.), sur une plaque commémorative à l’entrée du pont enjambant le gave de Pau, à Nay (Pyrénées-Atlantiques) portant l’inscription "A la mémoire de nos camarades F.T.P.F. morts pour que vive la France" suivie de cinq noms avec les dates 12 juin 1944 17 août 1944 et sur le monument aux morts 1939-1945 avec la date du 21 août 1944, à Buzet (Haute-Garonne).
Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne) massacres de juillet et août 1944
Sources
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 47123 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 136722 (nc) ; GR 19 P 64/25, p. 3.— Mémorial François Verdier ÉTÉ 1944 : LES MASSACRES DE BUZET-SUR-TARN.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de naissance n° 96).
Jean-Louis Ponnavoy