Né le 6 février 1922 à Metz (Moselle), mort en action le 8 ou 9 juillet 1944 à Montaner (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), tué par l’explosion d’une mine ; militaire ; résistant du Corps franc Pommiès (CFP) homologué FFI.

Gilbert Schwarz était un militaire du grade de brigadier-chef venu du 2e Dragons et qui s’engagea dans la Résistance à l’ORA et au Corps franc Pommiès de Haute-Garonne dans le bataillon Reboul et la section Larrat comme chef de groupe. Ses services sont homologués à partir du 1er janvier 1943.
Après un accrochage le 6 juillet 1944 avec des miliciens à Andrest (Hautes-Pyrénées), il se replia avec le corps d’un jeune résistant mortellement blessé, François Cadennes qui fut inhumé le lendemain à Tarasteix (Hautes-Pyrénées).
Le 9 juillet 1944 Gilbert Schwarz fut victime d’une explosion accidentelle en service. Il est mort à Tarasteix selon le Mémorial Genweb mais selon l’acte de décès, son corps fut retrouvé et son décès constaté le 11 juillet 1944 à 12h30 au lieu-dit maison Herrou qui venait d’être incendiée. Le décès paraissait remonter à trois jours.
Son identité ne put être établie et le signalement était le suivant : « âge : vingt quatre ans environ, taille un mètre soixante dix centimètres, cheveux châtains, ni barbe ni moustache, pantalon couleur marron, chaussettes grises, buste complètement nu, le bras droit détaché du corps. La main droite intacte montrait qu’elle n’appartenait pas à un travailleur manuel.
De renseignements non contrôlés, il paraîtrait que le défunt aurait été victime de l’explosion d’une mine dans une section de maquis se trouvant momentanément dans les bois des environs, et transporté ensuite à l’endroit où il a été trouvé. Avant de clore le présent, il nous a été signalé que le défunt se nommait Gilbert Schwarz, né à Metz le quatre février mil neuf cent vingt deux et qu’il était brigadier chef au 2ème Dragons.
 »
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué au grade de brigadier-chef des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
L’acte de décès fut enregistré à la mairie de Montaner (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques)
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 3 août 1946 et publication au JO le 13 octobre 1946.
Son nom figure sur la stèle commémorative de la Résistance, à Ponsampère (Gers) et sur le Mémorial Corps franc Pommiès, à Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées).
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 153114 (nc) et SHD, Vincennes, GR 16 P 541887 (nc) GR 19 P 31/27, p. 71.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil (Acte de décès).

Jean-Louis Ponnavoy

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