Tournon, aujourd’hui Tournon-sur-Rhône (Ardèche) de juin à août 1944
La ville de Tournon, aujourd’hui Tournon-sur-Rhône, en bordure du fleuve fut le lieu de nombreuses exactions commises par les Allemands et les collaborateurs français entre le 10 juin et le 28 août 1944. 34 Tournonais ou gens de passage, militaires, civils ou résistants, y trouvèrent la mort.
Sous-préfecture de l’Ardèche, Tournon, aujourd’hui Tournon-sur-Rhône, sur la rive ouest du Rhône, était un point de passage important. La route nationale 86, un pont vers le département de la Drôme, des voies de chemin de fer, des routes partant vers les montagnes ardéchoises, tout concourrait à ce que la ville, qui accueillait une garnison allemande importante, soit le lieu d’exactions de la part des troupes d’occupation et d’accrochages fréquents avec les résistants.
Le 10 juin 1944, Paul Porchez, qui circulait de nuit sur la RN 86 fut abattu sans sommation par des soldats allemands en faction.
Le 4 juillet 1944, Fanny Vinson, épouse Soulhol, fut grièvement blessée par une grenade lancée dans sa cuisine par un soldat allemand. Transportée à l’hôpital, elle y expira. Le même jour, vers 18 heures, René Molle qui passait sur la route avec un véhicule hippomobile dans le quartier du Pont-du-Doux, fut pris pour cible et tué sur le coup.
Le 6 juillet 1944, sept résistants furent sommairement exécutés Place Carnot dans le but de paralyser la Résistance et de terroriser la population.
Le 8 juillet 1944, Paul Jeantet, qui circulait de nuit sur la RN 86 fut abattu sans sommation par des soldats allemands en faction.
Le 29 juillet 1944, Marie-Louise Luyton, dite Paulette, épouse Monneron et Joseph Dorel furent abattus par des soldats allemands qui tiraient dans toutes les directions en représailles à l’exécution de l’un d’entre eux par des résistants le matin même au marché.
Le 20 août 1944, à 9h30, Frédéric Besacier, fut tué sur la RN 86 à la sortie Nord de Tournon. Le même jour, Georges Rioufol, qui aidait à combattre un incendie,fut effrayé par les menaces proférées par des soldats allemands à l’encontre des pompiers. Il fut abattu alors qu’il s’enfuyait. Transporté à l’hôpital, il y mourut le lendemain.
Le 22 août 1944, Raymond Rouméas, sergent FTPF qui circulait à bicyclette fut tué d’une balle dans la poitrine par une sentinelle allemande.
Le 25 août 1944, à 11 heures, Nizier Chopard mourut des suites de blessures à l’hôpital. Le même jour, à 19 heures, Marie-Louise Randon, épouse Wentzinger, et deux soldats soldats russes ou soviétiques, selon les sources, Kylman Kassanoff et Israël Zarbaibo, dont on ne sait étaient déserteurs de l’armée d’occupation, ou si, prisonniers, ils s’étaient évadés, trouvèrent la mort rue Centrale.
Le 27 août 1944, douze hommes furent arrêtés par des soldats allemands en représailles à l’attaque d’une de leur colonne par des officiers américains. Lucien Roussillon qui tenta de s’échapper fut abattu. Les onze autres furent transportés à Ozon (Ardèche) où ils furent massacrés. l’un d’entre eux en réchappa, providentiellement indemne.
Le 28 août 1944, deux résistants faits prisonniers à Saint-Péray (Ardèche) la veille, Henri Angelini et et Henri Riou, ainsi que Pierre Dessaux, résistant originaire de Guilherand, aujourd’hui Guilherand-Granges (Ardèche), furent exécutés sommairement, allée des Dames.
VICTIMES :
Henri ANGELINI
Frédéric BESACIER
Auguste BURGUNDER
Nizier CHOPARD
Louis DEVISE
Pierre DESSAUX
Joseph DOREL
Louis GILLOT
Paul GIRAUD
Paul JEANTET
Émile JUNIQUE
Kylman KASSANOFF
Marie-Louise LUYTON, dite Paulette, épouse MONNERON
René MOLLE
Paul PORCHEZ
Marie-Louise RANDON, épouse WENTZINGER
Henri RIOU
Georges RIOUFOL
Raymond ROUMÉAS
Lucien ROUSSILLON
Georges VERBEURGT
Fanny VINSON, épouse SOULHOL
Alfred WIEL
Israël ZARBAIBO
Pour les victimes des massacres d’Ozon, voir : Ozon (Ardèche)
Le 10 juin 1944, Paul Porchez, qui circulait de nuit sur la RN 86 fut abattu sans sommation par des soldats allemands en faction.
Le 4 juillet 1944, Fanny Vinson, épouse Soulhol, fut grièvement blessée par une grenade lancée dans sa cuisine par un soldat allemand. Transportée à l’hôpital, elle y expira. Le même jour, vers 18 heures, René Molle qui passait sur la route avec un véhicule hippomobile dans le quartier du Pont-du-Doux, fut pris pour cible et tué sur le coup.
Le 6 juillet 1944, sept résistants furent sommairement exécutés Place Carnot dans le but de paralyser la Résistance et de terroriser la population.
Le 8 juillet 1944, Paul Jeantet, qui circulait de nuit sur la RN 86 fut abattu sans sommation par des soldats allemands en faction.
Le 29 juillet 1944, Marie-Louise Luyton, dite Paulette, épouse Monneron et Joseph Dorel furent abattus par des soldats allemands qui tiraient dans toutes les directions en représailles à l’exécution de l’un d’entre eux par des résistants le matin même au marché.
Le 20 août 1944, à 9h30, Frédéric Besacier, fut tué sur la RN 86 à la sortie Nord de Tournon. Le même jour, Georges Rioufol, qui aidait à combattre un incendie,fut effrayé par les menaces proférées par des soldats allemands à l’encontre des pompiers. Il fut abattu alors qu’il s’enfuyait. Transporté à l’hôpital, il y mourut le lendemain.
Le 22 août 1944, Raymond Rouméas, sergent FTPF qui circulait à bicyclette fut tué d’une balle dans la poitrine par une sentinelle allemande.
Le 25 août 1944, à 11 heures, Nizier Chopard mourut des suites de blessures à l’hôpital. Le même jour, à 19 heures, Marie-Louise Randon, épouse Wentzinger, et deux soldats soldats russes ou soviétiques, selon les sources, Kylman Kassanoff et Israël Zarbaibo, dont on ne sait étaient déserteurs de l’armée d’occupation, ou si, prisonniers, ils s’étaient évadés, trouvèrent la mort rue Centrale.
Le 27 août 1944, douze hommes furent arrêtés par des soldats allemands en représailles à l’attaque d’une de leur colonne par des officiers américains. Lucien Roussillon qui tenta de s’échapper fut abattu. Les onze autres furent transportés à Ozon (Ardèche) où ils furent massacrés. l’un d’entre eux en réchappa, providentiellement indemne.
Le 28 août 1944, deux résistants faits prisonniers à Saint-Péray (Ardèche) la veille, Henri Angelini et et Henri Riou, ainsi que Pierre Dessaux, résistant originaire de Guilherand, aujourd’hui Guilherand-Granges (Ardèche), furent exécutés sommairement, allée des Dames.
VICTIMES :
Henri ANGELINI
Frédéric BESACIER
Auguste BURGUNDER
Nizier CHOPARD
Louis DEVISE
Pierre DESSAUX
Joseph DOREL
Louis GILLOT
Paul GIRAUD
Paul JEANTET
Émile JUNIQUE
Kylman KASSANOFF
Marie-Louise LUYTON, dite Paulette, épouse MONNERON
René MOLLE
Paul PORCHEZ
Marie-Louise RANDON, épouse WENTZINGER
Henri RIOU
Georges RIOUFOL
Raymond ROUMÉAS
Lucien ROUSSILLON
Georges VERBEURGT
Fanny VINSON, épouse SOULHOL
Alfred WIEL
Israël ZARBAIBO
Pour les victimes des massacres d’Ozon, voir : Ozon (Ardèche)
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 183 et 231. — Musée de la Résistance en ligne
Jean-Luc Marquer