FIACRE Eugène
Né le 27 décembre 1919 à Saint-Ouen-sur-Seine (anciennement Saint-Ouen, ex Seine, Seine-Saint-Denis), mort en action le 29 juillet 1944 à Gignac (Lot) ; résistant au sein des Francs-tireurs et partisans (FTPF).
Eugène Fiacre faisait partie d’un groupe de résistants du 4éme Bataillon des FTP du Lot, Bataillon Ajax. Son groupe, sous la direction d’Armand Dufour alias Roméo attaqua une colonne allemande qui remontait vers le Nord sur la Nationale 20 à hauteur de la Chapelle Auzac (Lot).
Cette colonne était constituée de 32 camions, 250 fantassins et quelques blindés. Ordre avait été donné dès le 25 juillet par le commandant Drouot (AS groupes Vény) de harceler les troupes allemandes.
A Teyssilhac le groupe Roméo, au lieu de prendre les petites routes, emprunta la Nationale 20 avec son véhicule s’est trouvé face au canon de la mitrailleuse de la tourelle du premier véhicule blindé. Celui-ci ouvrit immédiatement le feu. Le conducteur fut tué sur le coup tandis que deux autres résistants étaient tués au combat. Un quatrième, paralysé par la peur fut exécuté sur place à l’arme blanche, le corps sauvagement lacéré.
Eugène Fiacre figure parmi les victimes. A ces quatre tués, il faut ajouter un agriculteur de Gignac qui se trouvait à proximité et qui a été fusillé sur place.
Eugène Fiacre n’a pas de dossier d’homologation en tant que FFI. Il a en revanche un dossier en tant que militaire tué. La base Mémoire des Hommes fixe son décès à Souillac (Lot).
Son nom figure sur un monument commémoratif à Gignac (Lot) en mémoire des quatre victimes.
Cette colonne était constituée de 32 camions, 250 fantassins et quelques blindés. Ordre avait été donné dès le 25 juillet par le commandant Drouot (AS groupes Vény) de harceler les troupes allemandes.
A Teyssilhac le groupe Roméo, au lieu de prendre les petites routes, emprunta la Nationale 20 avec son véhicule s’est trouvé face au canon de la mitrailleuse de la tourelle du premier véhicule blindé. Celui-ci ouvrit immédiatement le feu. Le conducteur fut tué sur le coup tandis que deux autres résistants étaient tués au combat. Un quatrième, paralysé par la peur fut exécuté sur place à l’arme blanche, le corps sauvagement lacéré.
Eugène Fiacre figure parmi les victimes. A ces quatre tués, il faut ajouter un agriculteur de Gignac qui se trouvait à proximité et qui a été fusillé sur place.
Eugène Fiacre n’a pas de dossier d’homologation en tant que FFI. Il a en revanche un dossier en tant que militaire tué. La base Mémoire des Hommes fixe son décès à Souillac (Lot).
Son nom figure sur un monument commémoratif à Gignac (Lot) en mémoire des quatre victimes.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 184212, dossier militaire tué pour Eugène Fiacre (nc). — "Commémoration des combats du 29 juillet 1944", La Dépêche du Midi, édition Lot, 28 juillet 2017. — A Teyssilhac le 29 juillet 1944. — Mémorialgenweb.
Eric Panthou