Né le 2 juillet 1923 à Chahac (Corrèze), mort en action le 9 juin 1944 à Bretenoux (Lot) ; résistant.

Fils de Pierre Jarréthie, 30 ans, poseur sur voie ferrée, et de Marie Mazel, son épouse, 26 ans, cultivatrice, Jean Jurréthie rejoignit la Résistance à une date qu’on ignore. Il fut tué lors des combats de Bretenoux au cours desquels les FFI essayèrent de bloquer une colonne de la division blindée Das Reich voulant franchir le pont du la Cère, entre Bretenoux et Biars-sur-Cére (Lot). Il s’agissait de résistants de l’Armée secrète (AS) de Corrèze.
Il a été reconnu Mort pour la France, considéré comme membre de la Résistance intérieure française (RIF) et comme disparu sur la base Mémoire des Hommes.
Son nom figure sur le monument commémoratif du 9 juin 1944 à Bretenoux ainsi que sur les monuments aux Morts de Bretenoux, Chamboulive (Corrèze) et Le Lonzac (Corrèze).
Son acte de naissance porte juste la mention manuscrite "décédé", sans autre élément. Initialement considéré comme inconnu à l’état civil de Bretenoux, une mention additive, précise son nom, sans autre information. Il n’a pas de dossier de résistant.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 57874, dossier militaire tué (nc). — SHD, Vincennes, GR 19 P 19/4, AS : Etat-major départemental / AS : Basse Corrèze et Brigade, état des morts. — SHD, Vincennes, AS : Etat-major départemental / AS : Basse Corrèze et Brigade, AS, p. 57 (en ligne). — Ombres et espérances en Quercy, 1940-1945 : les groupes Armée Secrète Vény dans leurs secteurs du Lot, Toulouse, Privat, 1980. — Mémoirlagenweb. — État civil Bretenoux.

Éric Panthou

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