Né le 9 mars 1890 à Saint-Front-d’Alemps (Dordogne), exécuté sommairement le 28 juin 1944 à Léobard (Lot) ; mineur ; résistant de l’Armée secrète, homologué Forces françaises de l’Intérieur.

Fils de Jean Ribeyrol et de Maria Rouzy, son épouse, âgés de 29 ans, cultivateurs, Jean Ribeyrol se maria le 18 octobre 1923 avec Antoinette Toussat. Il était mineur, domicilié à Vitrac (Dordogne).
Il s’engagea dans la Résistance et rejoignit les rangs du groupe "Alberte" de l’Armée secrète de Dordogne. Ses services sont homologués à partir du 15 novembre 1943.
Il fut pris en otage avec d’autres hommes par des soldats de la Wehrmacht aidés de miliciens. Les 14 otages furent emprisonnés et violentés à Cénac-et-Saint-Julien (Dordogne), puis exécutés sommairement par fusillade le 28 juin 1944 à Léobard (Lot) en bordure du ruisseau le Céou. L’un deux survécut et put témoigner.
Jean Ribeyrol obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, sergent-chef des Forces françaises de l’Intérieur à titre posthume, avec prise de rang au 1er février 1944. (Arrêté du 13 juin 1946 paru au JORF du 19 juin 1946, p. 5450.), et interné-résistant (DIR).
Son nom figure sur la stèle commémorative du 28 juin 1944 à Léobard.
Sources

SOURCES : SHD, Vincennes, GR 16 P 508657, dossier FFI (nc) ; GR 19 P 24/5, p. 89. — Mémorialgenweb. — Généanet. — JORF, Gallica. — État civil Léobard et Saint-Front-d’Alemps

Éric Panthou

Version imprimable