MOURGUÈS Ernest, Maurice, Marcel, Gaston
Né le 2 septembre 1893 à Douelle (Lot), massacré le 21 mai 1944 à Frayssinet-le-Gélat (Lot) ; mécanicien ; victime civile.
Ernest, Maurice, Marcel, Gaston Mourguès était le fils de Denis Mourguès, instituteur, 30 ans, et de Marie, Lucie Sers, 28 ans, sans profession, son épouse.
En 1931, il habitait Frayssinet-le-Gélat (Lot) avec son épouse, Agathe, Émilie, Marthe Ladurantie, et son fils Guy. Il exerçait la profession de mécanicien et d’entrepreneur de transports.
Le 21 mai 1944, vers 17 heures, deux colonnes de la Division de panzers SS "Das Reich" venant de Villefranche-du-Périgord (Dordogne) traversèrent le village de Frayssinet-le-Gélat. Les maisons furent fouillées et un soldat allemand fut tué.
En représailles, quinze civils rassemblés sur place furent exécutés sommairement, dont Gaston Mourguès, fusillé devant l’église avec neuf autres hommes.
Ayant vu son fils, Guy, Christian Mourguès, membre des FUJP, parmi les hommes désignés pour être fusillés, il avait demandé à prendre sa place. Les soldats refusèrent et il fut abattu comme son fils.
Selon une autre version, présente sur Mémorialgenweb, il demanda aux S.S la permission d’embrasser une dernière fois son fils et au moment où le père étreignait son fils le S.S commanda le feu et ils tombèrent tous deux avec leurs compagnons.
Il a été reconnu Mort pour la France.
Son nom figure sur les monuments en hommage aux victimes à Frayssinet-le-Gélat.
Voir : Frayssinet-le-Gélat, 21 mai 1944
En 1931, il habitait Frayssinet-le-Gélat (Lot) avec son épouse, Agathe, Émilie, Marthe Ladurantie, et son fils Guy. Il exerçait la profession de mécanicien et d’entrepreneur de transports.
Le 21 mai 1944, vers 17 heures, deux colonnes de la Division de panzers SS "Das Reich" venant de Villefranche-du-Périgord (Dordogne) traversèrent le village de Frayssinet-le-Gélat. Les maisons furent fouillées et un soldat allemand fut tué.
En représailles, quinze civils rassemblés sur place furent exécutés sommairement, dont Gaston Mourguès, fusillé devant l’église avec neuf autres hommes.
Ayant vu son fils, Guy, Christian Mourguès, membre des FUJP, parmi les hommes désignés pour être fusillés, il avait demandé à prendre sa place. Les soldats refusèrent et il fut abattu comme son fils.
Selon une autre version, présente sur Mémorialgenweb, il demanda aux S.S la permission d’embrasser une dernière fois son fils et au moment où le père étreignait son fils le S.S commanda le feu et ils tombèrent tous deux avec leurs compagnons.
Il a été reconnu Mort pour la France.
Son nom figure sur les monuments en hommage aux victimes à Frayssinet-le-Gélat.
Voir : Frayssinet-le-Gélat, 21 mai 1944
Sources
SOURCES : AVCC, AC 21 P 381003, dossier civil tué (nc). — Arch. Dép. Lot, recensement Frayssinet-le-Gélat, 1931, p. 4. — Guy Penaud, La "Das Reich", 2° SS Panzer-Division, Périgueux, La Lauze, 2005. — Mémorialgenweb. — Geneanet. — État civil Douelle (en ligne) et Frayssinet-le-Gélat.
Éric Panthou
