VERLHAC Georges, Eugène
Né le 1er octobre 1920 à Casablanca (Maroc), exécuté sommairement le 21 mai 1944 à Frayssinet-le-Gélat (Lot) ; instituteur ; résistant au sein de l’AS Vény, membre des FFI.
Fils de Jean, Étienne Verlhac, né le 7 mars 1888 à Souillac (Lot), Georges Verlhac devint instituteur et se maria avec Solange, Marie, Micheline.
Son père, et sa mère, Marguerite, figurèrent parmi les Résistants de la première heure, participant dès 1940 aux premières initiatives, en particulier distributions de tracs et du journal clandestin Vérité, aux côtés des socialistes lotois. Son père rejoignit la clandestinité en juillet 1943, servant dans les Groupes-Vény et Francs-tireurs et partisans (FTP). Il rejoignit la cause communiste durant la clandestinité. Le frère de Jean, Étienne Verlhac, lui-même militant socialiste et franc-maçon, fut également résistant.
Le 21 mai 1944, vers 17 heures, deux colonnes de la Division de panzers SS "Das Reich" venant de Villefranche-du-Périgord (Dordogne) traversèrent le village de Frayssinet-le-Gélat. Les maisons furent fouillées et un soldat allemand fut tué.
En représailles, quinze civils rassemblés sur place furent exécutés sommairement, dont dix hommes désignés pour être fusillés. Parmi eux figurait Georges Verlhac, résistant, présenté par Guy Penaud comme membre des Forces unies de la jeunesse patriote (FUJP), présent dans la liste des membres de l’AS Vény du Lot, secteur de Souillac et présenté sur Mémorialgenweb comme instituteur, militant du groupe " Étudiants au combat " en liaison avec les maquis du Lot. Il aurait été dénoncé par une collègue dont l’époux était un cadre de la Milice, habitant Frayssinet-le-Gélat. C’est ce couple, les Wagner, qui est à l’origine des représailles et dénonciations qui frappèrent la population du village ce 21 mai 1944. Le couple fut exécuté ensuite par des francs tireurs.
Reconnu Mort pour la France, Georges Verlhac a été homologué FFI pour la période du 1er juillet 1943 au 21 mai 1944.
Son nom figure sur les monuments en hommage aux victimes à Frayssinet-le-Gélat, sur le monument aux Morts de Cahors et sur la plaque commémorative École Primaire Supérieure de Cahors, 1939-1945.
Voir : Frayssinet-le-Gélat, 21 mai 1944
Son père, et sa mère, Marguerite, figurèrent parmi les Résistants de la première heure, participant dès 1940 aux premières initiatives, en particulier distributions de tracs et du journal clandestin Vérité, aux côtés des socialistes lotois. Son père rejoignit la clandestinité en juillet 1943, servant dans les Groupes-Vény et Francs-tireurs et partisans (FTP). Il rejoignit la cause communiste durant la clandestinité. Le frère de Jean, Étienne Verlhac, lui-même militant socialiste et franc-maçon, fut également résistant.
Le 21 mai 1944, vers 17 heures, deux colonnes de la Division de panzers SS "Das Reich" venant de Villefranche-du-Périgord (Dordogne) traversèrent le village de Frayssinet-le-Gélat. Les maisons furent fouillées et un soldat allemand fut tué.
En représailles, quinze civils rassemblés sur place furent exécutés sommairement, dont dix hommes désignés pour être fusillés. Parmi eux figurait Georges Verlhac, résistant, présenté par Guy Penaud comme membre des Forces unies de la jeunesse patriote (FUJP), présent dans la liste des membres de l’AS Vény du Lot, secteur de Souillac et présenté sur Mémorialgenweb comme instituteur, militant du groupe " Étudiants au combat " en liaison avec les maquis du Lot. Il aurait été dénoncé par une collègue dont l’époux était un cadre de la Milice, habitant Frayssinet-le-Gélat. C’est ce couple, les Wagner, qui est à l’origine des représailles et dénonciations qui frappèrent la population du village ce 21 mai 1944. Le couple fut exécuté ensuite par des francs tireurs.
Reconnu Mort pour la France, Georges Verlhac a été homologué FFI pour la période du 1er juillet 1943 au 21 mai 1944.
Son nom figure sur les monuments en hommage aux victimes à Frayssinet-le-Gélat, sur le monument aux Morts de Cahors et sur la plaque commémorative École Primaire Supérieure de Cahors, 1939-1945.
Voir : Frayssinet-le-Gélat, 21 mai 1944
Sources
SOURCES : SHD, Vincennes, GR 19 P 46 31 : AS Vény Secteur II Souillac, p. 19 (en ligne). — SHD, Vincennes, GR 16 P 590163, dossier FFI (nc). — Arch. dép. du Lot. présentation du fonds Étienne Verlhac. — Gaston Bazalgues, "Un conteur populaire : Pierre Verlhac (1868-1955), instituteur, félibre, franc-maçon et résistant quercynois", Mélanges offerts à Xavier Ravier, Toulouse, Presses universitaires du Midi, 2020. — Guy Penaud, La "Das Reich", 2° SS Panzer-Division, Périgueux, La Lauze, 2005. — Mémorialgenweb. — État civil Frayssinet-le-Gélat.
Éric Panthou
