Né le 5 novembre 1908 à Cahors (Lot), mort en action le 30 juin 1944 à Gigouzac (Lot) ; résistant au sein de l’AS Vény.

Fils de Jules Arnal, camionneur, et d’Alexandrine, Maria Cazes, Alfred Arnal se maria le 21 avril 1930 à Larnagol (Lot) avec Hélène, Eugénie Auriac. Il habitait 16 rue Lastié à Cahors (Lot).
Il appartenait en 1944 à l’AS Vény du Lot, secteur IV de Cahors. Avec son cantonnement, installé sur la commune de Gigouzac (Lot), il participa le 30 juin 1944 à une opération visant à attaquer une colonne de la das Reich revenant de Gourdon (Lot).
Il fut tué lors des combats au "Mas de Guillaume" avec neuf autres de ses camarades. Les corps des tués furent massacrés à l’arme blanche.
Alfred Arnal obtint la mention « Mort pour la France ». La mention "RIF" indiquée sur la fiche de la base de données des des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale consultée sur le site Mémoire des hommes correspond plus probablement à "Résistance intérieure française", qu’à celle mentionnée de "Régiment intérieur de forteresse".
Son nom figure sur le monument dédié aux combattants du groupe Vény, à l’entrée de Gigouzac, ainsi que sur le monument aux Morts de Cahors.
Son frère, André Arnal, membre du groupe, fut arrêté quelques jours plus tard et fusillé à Toulouse le 1er août 1944.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 9058, dossier militaire mort (nc). — SHD Vincennes, GR 19 P 46/31, AS Veny : Groupes Tactiques Secteur IV Cahors, p.34. — Ombres et espérances en Quercy, 1940-1945 : les groupes Armée Secrète Vény dans leurs secteurs du Lot, Toulouse, Privat, 1980. — Mémorial Genweb. — État civil Gigouzac et Cahors (en ligne).

Éric Panthou

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