DUSSURGET Jean, Claude, André
Né le 21 novembre 1923 à Montbrison (Loire), massacré le 28 juin 1944 à Le Roc (Lot) ; victime civile ou résistant.
Fils de Jean, Marie Dussurget, né le 10 septembre 1876 dans la Loire, cultivateur, et de Claudine Fauvin, née le 13 septembre 1889 à Montbrison (Loire), son épouse, ménagère, Jean Dussurget a été tué le 28 juin 1944 à Le Roc (Lot), vers 19 heures alors qu’il était membre d’un groupe de quatre jeunes circulant à pied.
Le journal de la Liberté, organe résistant du Front National du Lot, raconta la suite quelques mois plus tard : « Au moment où ils veulent quitter la commune du Roc pour se diriger vers Mareuil, une colonne allemande débouche sur la place ; le cycliste de tête leur crie : "Halte !" et leur fait signe d’approcher ; les bras en l’air, leurs papiers au bout des doigts, ils arrivent au pas de gymnastique. Un officier descend de sa voiture, les gifle fortement au point de faire tomber l’un d’entre eux. Puis un ordre bref est donné. Quelques instants après les coups de revolver claquent. Léon Ané, Henri Félicité, Jean Ors, Jean Dussorcet -en réalité Jean Dussurget- et Robert Labade s’écroulent. La colonne continue son chemin ».
Dans un premier temps, il ne fut pas identifié. Il est considéré comme victime civile selon Mémoire des Hommes, FFI selon l’Anacr 46, orthographié Dussurget et plus loin Lessurget. Il est possible qu’il s’agisse, comme Robert Labade, d’un FFI rejoignant sa famille. C’est suite à un jugement du tribunal civil de Gourdon, en date du 16 avril 1945, que son nom a été ajouté sur le registre des décès du Roc.
Aucune mention de son décès ne figure sur son acte de naissance.
Son nom figure sur une plaque commémorative à Le Roc : "A nos enfants morts glorieusement pour la France la commune du Roc reconnaissante". Il figure aussi sur le monument aux Morts de Montbrison.
Le journal de la Liberté, organe résistant du Front National du Lot, raconta la suite quelques mois plus tard : « Au moment où ils veulent quitter la commune du Roc pour se diriger vers Mareuil, une colonne allemande débouche sur la place ; le cycliste de tête leur crie : "Halte !" et leur fait signe d’approcher ; les bras en l’air, leurs papiers au bout des doigts, ils arrivent au pas de gymnastique. Un officier descend de sa voiture, les gifle fortement au point de faire tomber l’un d’entre eux. Puis un ordre bref est donné. Quelques instants après les coups de revolver claquent. Léon Ané, Henri Félicité, Jean Ors, Jean Dussorcet -en réalité Jean Dussurget- et Robert Labade s’écroulent. La colonne continue son chemin ».
Dans un premier temps, il ne fut pas identifié. Il est considéré comme victime civile selon Mémoire des Hommes, FFI selon l’Anacr 46, orthographié Dussurget et plus loin Lessurget. Il est possible qu’il s’agisse, comme Robert Labade, d’un FFI rejoignant sa famille. C’est suite à un jugement du tribunal civil de Gourdon, en date du 16 avril 1945, que son nom a été ajouté sur le registre des décès du Roc.
Aucune mention de son décès ne figure sur son acte de naissance.
Son nom figure sur une plaque commémorative à Le Roc : "A nos enfants morts glorieusement pour la France la commune du Roc reconnaissante". Il figure aussi sur le monument aux Morts de Montbrison.
Sources
SOURCES :AVCC, Caen, AC 21 P 339949, dossier victime civile (nc). — Mémorialgenweb. — Geneanet. — 50éme anniversaire de la Libération du Lot, ANACR 46, 1995. — État civil Le Roc et Montbrison.
Éric Panthou
