CLAUDE Émile, Henri, Jules
Né le 26 juin 1912 à Renwez (Ardennes), massacré le 15 juillet 1944 à Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne) ; commis boulanger ; victime civile.
Émile, Henri, Jules CLAUDE était le fils de Jules, Auguste, Henri CLAUDE, facteur des postes, et de Marie, Eugénie Roget, son épouse.
En 1936, il habitait avec ses parents, deux de ses frères et une de ses sœurs
au lieu-dit "Le Point du Jour" à Rocquigny (Ardennes) où il était commis boulanger.
C’était un jeune réfugié des Ardennes.
Le 15 juillet 1944, un échange de prisonniers devait avoir lieu sur le pont enjambant le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn-et-Garonne). Le lieutenant FFI Gabriel Bousquet avait amené avec lui deux militaires allemands prisonniers du maquis. Les policiers allemands arrêtèrent Gabriel Bousquet dès leur arrivée.
Au même moment trois jeunes hommes passaient sur le pont en bicyclette. Il s’agissait de trois réfugiés du nord-est installés à Saint-Sulpice-la-Pointe qui furent arrêtés par les Allemands pour contrôle d’identité car ils étaient soupçonnés d’appartenir au maquis. Parmi eux se trouvait Émile CLAUDE.
Il furent emmenés tous les quatre à Buzet et conduits directement à la ferme de Borde-Basse où avaient eu lieu le meurtre des Porta quelques jours auparavant. Gabriel Bousquet aurait été tué le premier « parce qu’il en savait trop » selon le témoignage d’un des prisonniers allemands et deux des cyclistes Émile CLAUDE et Raymond Landenwetsch furent exécutés également et leurs corps furent ensuite recouverts de tout ce qui pouvait brûler puis incendiés. Le troisième cycliste fut quant à lui utilisé comme chauffeur pour ramener la voiture de Bousquet au siège de la Gestapo de Toulouse.
Nous ignorons si Émile CLAUDE obtint la mention Mort pour la France (pas d’information pour Mémorial Genweb).
Son nom figure sur le monument aux morts et les plaques commémoratives de l’église paroissiale, à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) et sur le monument aux morts, à Rocquigny (Ardennes).
Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne) massacres de juillet et août 1944
En 1936, il habitait avec ses parents, deux de ses frères et une de ses sœurs
au lieu-dit "Le Point du Jour" à Rocquigny (Ardennes) où il était commis boulanger.
C’était un jeune réfugié des Ardennes.
Le 15 juillet 1944, un échange de prisonniers devait avoir lieu sur le pont enjambant le Tarn à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn-et-Garonne). Le lieutenant FFI Gabriel Bousquet avait amené avec lui deux militaires allemands prisonniers du maquis. Les policiers allemands arrêtèrent Gabriel Bousquet dès leur arrivée.
Au même moment trois jeunes hommes passaient sur le pont en bicyclette. Il s’agissait de trois réfugiés du nord-est installés à Saint-Sulpice-la-Pointe qui furent arrêtés par les Allemands pour contrôle d’identité car ils étaient soupçonnés d’appartenir au maquis. Parmi eux se trouvait Émile CLAUDE.
Il furent emmenés tous les quatre à Buzet et conduits directement à la ferme de Borde-Basse où avaient eu lieu le meurtre des Porta quelques jours auparavant. Gabriel Bousquet aurait été tué le premier « parce qu’il en savait trop » selon le témoignage d’un des prisonniers allemands et deux des cyclistes Émile CLAUDE et Raymond Landenwetsch furent exécutés également et leurs corps furent ensuite recouverts de tout ce qui pouvait brûler puis incendiés. Le troisième cycliste fut quant à lui utilisé comme chauffeur pour ramener la voiture de Bousquet au siège de la Gestapo de Toulouse.
Nous ignorons si Émile CLAUDE obtint la mention Mort pour la France (pas d’information pour Mémorial Genweb).
Son nom figure sur le monument aux morts et les plaques commémoratives de l’église paroissiale, à Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn) et sur le monument aux morts, à Rocquigny (Ardennes).
Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne) massacres de juillet et août 1944
Sources
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 326089 (nc).— Arch. Dép. Ardennes, Recensement Recquigny, 1936, p. 25.— Commune de Buzet-sur-Tarn, Les tragédies de BUZET (juillet-août 1944).— Mémorial François Verdier ETÉ 1944 : LES MASSACRES DE BUZET-SUR-TARN.— .Mémoire des Hommes (victimes civiles).— Geneanet.— Mémorial GenWeb.
Jean-Louis Ponnavoy