Né le 6 juin 1915 à Paris (VIe arrondissement), exécuté sommairement le 17 août 1944 à Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne) ; ingénieur en génie civil ; résistant de l’Armée secrète, homologué sous-lieutenant des Forces françaises de l’Intérieur et interné résistant (DIR).

Jacques PARLEBAS
Jacques PARLEBAS
Photo : Geneanet, sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0
Jacques Parlebas était le fils de Luc René Auguste Parlebas, employé des Postes, et de Lucile Juliette Eugénie Hameau, son épouse, téléphoniste, domiciliés 4 rue de Buci, à Paris 6e arr. Il se maria le 28 janvier 1939 à Paris (XIVe arr.) avec Georgette Marie Marcelle Lombard. L’acte de mariage indique qu’il était "ancien élève de l’École Supérieure des Travaux Publics".
Il entra dans la Résistance et rejoignit les rangs de la 3e compagnie des Corps francs de la Libération (CFL) relevant de l’Armée secrète du Tarn-et-Garonne. Ses services sont homologués du 1er janvier 1943 à la date de son arrestation.
Il figure sur la liste des cadres avec le grade de sous-lieutenant,
Il fut arrêté le 21 mars 1944 à Montauban (Tarn-et-Garonne) et interné à la prison Saint-Michel, à Toulouse (Haute-Garonne).
Il fut extrait de sa cellule le 17 août 1944 en fin d’après-midi avec d’autres détenus qui furent emmenés en camion à une vingtaine de kilomètres au nord, à Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne). Il fut exécuté au lieu-dit « L’Enfournet » avec 53 autres personnes et brûlé ensuite dans une grange. Les Allemands quittèrent Toulouse le 19 août 1944.
Nous ignorons s’il obtint la mention "Mort pour la France" mais il fut homologué "Déporté et interné résistant" (DIR) et sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI) à titre posthume, avec prise de rang au 1er juin 1944 (Décret du 28 octobre 1947 paru au JORF du 13 novembre 1947).
Il fut décoré à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme (Décret du 14 janvier 1948 paru au JORF du 16 février 1948).
Il reçut à titre posthume la Médaille de la Résistance par décret du 11 janvier 1961 et publication au JO le 16 janvier 1961.
Son nom n’apparaît pas sur les monuments de Buzet mais figure sur le monument aux morts et sur une plaque commémorative, rue de la Résistance, à Montauban (Tarn-et-Garonne).
Buzet-sur-Tarn (Haute-Garonne) massacres de juillet et août 1944
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, Caen SHD/ AC 21 P 655586 (nc) et SHD, Vincennes, GR 16 P 458492 (nc) ; GR 19 P 82/7 p.5, 12 et 13. — Site sur les massacres à Buzet-sur-Tarn.— Journal "Le Monde" du 4 juillet 2005 L’énigme des suppliciés de Buzet-sur-Tarn Par Benoît Hopquin.— Mémoire des hommes.— JORF, Gallica.— Geneanet.— Résistance 82.— État civil (acte de naissance n° 1127, acte de mariage n°84).

Jean-Louis Ponnavoy, Jean-Luc Marquer

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