BIENNIER Henri, Émile
Né le 3 décembre 1900 à Sarras (Ardèche), massacré le 13 juin 1944 à Andance (Ardèche) ; arboriculteur ; victime civile.
Henri, Émile Biennier était le fils de Michel, Joseph, Barthélemy Biennier, cultivateur propriétaire, et d’Angèle, Victorine Planche, son épouse.
C’était le dernier d’une fratrie de quatre.
Il fut incorporé au 140e RI à partir du 15 mars 1920. Il passa au 66e RI et servit en Turquie du 23 janvier 1921 au 3 novembre 1921 avant de retourner au 140e RI. Il fut rendu à la vie civile le 1er mars 1922.
Veuf de Louise, Marguerite Desruol, il épousa Emma, Véronique Sétier le 14 octobre 1930 à Andance (Ardèche). Le couple eut au moins trois enfants.
En 1936, la famille habitait à Andance quartier de Cueil, chez le père d’Emma Biennier, Joany Sétier.
Rappelé en 1939, Émile Biennier fut classé affecté spécial comme arboriculteur à Andance.
Le 13 juin 1944, un soldat allemand qui contrôlait les usagers de la route entre Andance et Sarras (Ardèche) fut tué par un résistant qui circulait en automobile.
Vers 18 heures, un camion de soldats allemands arriva au village d’Andance. Les soldats tirèrent des coups de feu sur les façades et lancèrent des grenades.
Arrivant au quartier de Cueil ils firent monter dans leur camion à coups de crosse Gabriel Sauzon et Élie Dumas, cantonniers à la SNCF, qui revenaient de leur travail sur la voie ferrée Lyon-Nîmes.
Plus loin, ils firent monter Émile Biennier et Eugène Perrin qui étaient en train de cueillir des cerises dans la propriété de ce dernier au bord de la RN 86.
Barthélemy Decitre qui circulait à bicyclette sur cette route fut tué d’une rafale de pistolet mitrailleur au quartier des Pals.
Un peu plus loin, les Allemands firent descendre leurs prisonniers et les torturèrent sauvagement. Puis ils les firent s’aligner contre un rocher et les achevèrent à l’arme à feu.
Dans son témoignage, le médecin qui examina les victimes indique qu’Émile Biennier avait été tué d’une balle dans la nuque et qu’il avait l’épaule droite broyée, une plaie au flanc droit et diverses plaies contuses sur le corps.
Continuant leur route les Allemands arrivèrent à Sarras vers 18h30 et poursuivirent leur action de représailles, incendiant plusieurs maisons et tuant quatre personnes.
Émile Biennier obtint la mention « Mort pour la France ».
Il est enterré dans la tombe familiale au cimetière communal d’Andance.
Son nom figure sur le monument aux morts et sur une stèle érigée sur le lieu du massacre, quartier des Pals, à Andance (Ardèche).
Voir : Andance et Sarras, 13 juin 1944
C’était le dernier d’une fratrie de quatre.
Il fut incorporé au 140e RI à partir du 15 mars 1920. Il passa au 66e RI et servit en Turquie du 23 janvier 1921 au 3 novembre 1921 avant de retourner au 140e RI. Il fut rendu à la vie civile le 1er mars 1922.
Veuf de Louise, Marguerite Desruol, il épousa Emma, Véronique Sétier le 14 octobre 1930 à Andance (Ardèche). Le couple eut au moins trois enfants.
En 1936, la famille habitait à Andance quartier de Cueil, chez le père d’Emma Biennier, Joany Sétier.
Rappelé en 1939, Émile Biennier fut classé affecté spécial comme arboriculteur à Andance.
Le 13 juin 1944, un soldat allemand qui contrôlait les usagers de la route entre Andance et Sarras (Ardèche) fut tué par un résistant qui circulait en automobile.
Vers 18 heures, un camion de soldats allemands arriva au village d’Andance. Les soldats tirèrent des coups de feu sur les façades et lancèrent des grenades.
Arrivant au quartier de Cueil ils firent monter dans leur camion à coups de crosse Gabriel Sauzon et Élie Dumas, cantonniers à la SNCF, qui revenaient de leur travail sur la voie ferrée Lyon-Nîmes.
Plus loin, ils firent monter Émile Biennier et Eugène Perrin qui étaient en train de cueillir des cerises dans la propriété de ce dernier au bord de la RN 86.
Barthélemy Decitre qui circulait à bicyclette sur cette route fut tué d’une rafale de pistolet mitrailleur au quartier des Pals.
Un peu plus loin, les Allemands firent descendre leurs prisonniers et les torturèrent sauvagement. Puis ils les firent s’aligner contre un rocher et les achevèrent à l’arme à feu.
Dans son témoignage, le médecin qui examina les victimes indique qu’Émile Biennier avait été tué d’une balle dans la nuque et qu’il avait l’épaule droite broyée, une plaie au flanc droit et diverses plaies contuses sur le corps.
Continuant leur route les Allemands arrivèrent à Sarras vers 18h30 et poursuivirent leur action de représailles, incendiant plusieurs maisons et tuant quatre personnes.
Émile Biennier obtint la mention « Mort pour la France ».
Il est enterré dans la tombe familiale au cimetière communal d’Andance.
Son nom figure sur le monument aux morts et sur une stèle érigée sur le lieu du massacre, quartier des Pals, à Andance (Ardèche).
Voir : Andance et Sarras, 13 juin 1944
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 313354 (nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 224. — Arch. Dép. Ardèche, RMM, Privas, 1920, mat. 504 ; Recensement, Andance, 1936, p.14. — Mémorial Genweb.— Mémoire des hommes. — Geneanet. — État civil, acte de naissance n°23, table décennale des mariages, Andance, 1923-1932, acte de décès n°20.
Jean-Luc Marquer