LADREYT Jean Pierre
Né le 10 janvier 1893 à Saint-Genest-Lachamp (Ardèche), massacré le 28 août 1944 à Soyons (Ardèche) ; employé du Métropolitain ; victime civile.
Jean-Pierre Ladreyt était le fils de Jules Ladreyt, cultivateur, et de Sophie, Ophélie Delarbre, son épouse.
À sa naissance, la famille habitait à Aurelles, commune de Saint-Genest-Lachamp (Ardèche).
C’était l’aîné d’une fratrie qui compta huit enfants vivants.
Il fut incorporé le 28 novembre 1913 au 6e régiment d’infanterie coloniale, passa au 61e RI le 30 mars 1914.
Il fut blessé par deux fois, le 26 août et le 29 octobre 1914, ce qui lui valut d’être cité à l’ordre du régiment et décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il servit en Orient du 26 janvier 1917 au 22 mars 1919.
Il fut rendu à la vie civile le 23 septembre 1919 et se retira à Paris, rue Champ-de-l’Alouette.
Il épousa Marie, Louise, Marthe Gesbert le 13 mai 1922 à la mairie du XIVe arrondissement de Paris (Seine, Paris). Ils étaient tous deux employés du Métropolitain.
En 1944, il résidait à Soyons (Ardèche).
Il fut massacré par des soldats allemands en retraite le 28 août 1944.
Étienne et Antoinette Perret avaient été invités à manger par Jean-Pierre Ladreyt. Ils se retrouvèrent devant la maison de la garde-barrière, épouse de Charles Ladreyt, frère de Jean-Pierre.
Deux soldats allemands tentèrent de forcer la porte de la maison pour trouver de la nourriture. Devant la réaction du mari de la garde-barrière les Allemands se montrèrent plus menaçants.
Étienne Perret et Charles Ladreyt prirent alors la fuite en essayant d’entraîner Jean-Pierre Ladreyt et Antoinette Perret. Ceux-ci ne croyant pas au danger furent abattus quelques secondes après d’une balle en plein cœur.
Jean-Pierre Ladreyt obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts de Soyons.
Voir : Soyons, 1944
À sa naissance, la famille habitait à Aurelles, commune de Saint-Genest-Lachamp (Ardèche).
C’était l’aîné d’une fratrie qui compta huit enfants vivants.
Il fut incorporé le 28 novembre 1913 au 6e régiment d’infanterie coloniale, passa au 61e RI le 30 mars 1914.
Il fut blessé par deux fois, le 26 août et le 29 octobre 1914, ce qui lui valut d’être cité à l’ordre du régiment et décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il servit en Orient du 26 janvier 1917 au 22 mars 1919.
Il fut rendu à la vie civile le 23 septembre 1919 et se retira à Paris, rue Champ-de-l’Alouette.
Il épousa Marie, Louise, Marthe Gesbert le 13 mai 1922 à la mairie du XIVe arrondissement de Paris (Seine, Paris). Ils étaient tous deux employés du Métropolitain.
En 1944, il résidait à Soyons (Ardèche).
Il fut massacré par des soldats allemands en retraite le 28 août 1944.
Étienne et Antoinette Perret avaient été invités à manger par Jean-Pierre Ladreyt. Ils se retrouvèrent devant la maison de la garde-barrière, épouse de Charles Ladreyt, frère de Jean-Pierre.
Deux soldats allemands tentèrent de forcer la porte de la maison pour trouver de la nourriture. Devant la réaction du mari de la garde-barrière les Allemands se montrèrent plus menaçants.
Étienne Perret et Charles Ladreyt prirent alors la fuite en essayant d’entraîner Jean-Pierre Ladreyt et Antoinette Perret. Ceux-ci ne croyant pas au danger furent abattus quelques secondes après d’une balle en plein cœur.
Jean-Pierre Ladreyt obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le monument aux morts de Soyons.
Voir : Soyons, 1944
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 361005 (nc). — Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 227. — Arch. Dép. Ardèche, RMM, Privas, 1913, mat. 757. — Mémoire des hommes. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — État civil, acte de naissance n°3, acte de mariage n°890.
Jean-Luc Marquer
