La commune de Soyons (Ardèche) fut en 1944 le lieu de plusieurs épisodes meurtriers qui firent au total huit victimes.

Située sur la rive droite du Rhône presque à la hauteur de Valence (Drôme), sur l’itinéraire pour se rendre de cette ville à Privas, préfecture de l’Ardèche, traversée par la RN 86 et la voie ferrée Lyon-Nîmes, la commune de Soyons (Ardèche) était un point de passage important.
Il s’y déroula plusieurs épisodes meurtriers.
Le 9 mai 1944, deux résistants d’Annonay (Ardèche), Georges Grand et Gustave Chebance, arrêtés quelques heures plus tôt par des miliciens venus de Valence (Drôme), furent exécutés par ces derniers au bord du Rhône vers 23 heures. Leurs corps furent retrouvés le 20 mai 1944.
Le 14 août 1944, deux autres résistants, Claudius Brunier et Francis Gomez trouvèrent la mort lors d’une échauffourée avec une colonne allemande.
Le 17 août 1944, un juif allemand réfugié à Charmes-sur-Rhône, Ernst Happek, fut arrêté par des soldats allemands et exécuté à Soyons.
Le 26 août 1944, Emma Broc fut tuée alors qu’elle se trouvait à sa fenêtre au passage d’un convoi de soldats allemands qui tiraient sur les façades et les fenêtres.
Le 28 août 1944, Antoinette Perret et Jean-Pierre Ladreyt furent massacrés par deux soldats allemands qui cherchaient de la nourriture.


Victimes :
 
Emma BROC, née PALOCQ
Claudius BRUNIER
Gustave CHEBANCE
Francis GOMEZ
Georges GRAND
Ernst HAPPEK
Jean-Pierre LADREYT
Antoinette PERRET, née MALLET
Sources

SOURCE : Arch. Dép. Rhône et Métropole, Mémorial de l’oppression, 3808 W 227. — Mémoire des hommes.

Jean-Luc Marquer

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