FOUCHER Louis, René
Né le 2 octobre 1910 à Orléans (Loiret), massacré le 23 août 1944 à Montargis (Loiret), mort le lendemain ; prêtre ; victime civile.
Louis, René Foucher était le fils de René, Abel, Louis, Gabriel Foucher, comptable, et d’Eugénie, Fernande BERTRAND, son épouse.
Il naquit au domicile familial, 35 rue Belair à Orléans (Loiret). Il avait deux frères plus âgés.
Louis Foucher était abbé et vicaire de Montargis (Loiret).
En juin 1940, il se chargea de faire rouvrir l’hôpital de Montargis pour accueillir blessés français et allemands.
Il fut arrêté le 12 juin 1942 pour avoir hébergé un Tchèque déserteur de l’armée allemande, l’avoir entendu en confession et refusé de dévoiler le secret de sa confession.
Transféré à Orléans (Loiret) et mis au secret dans l’ancienne prison militaire, accusé de complicité dans l’évasion d’un déserteur, il fut libéré le 29 juillet 1942 après l’abandon des poursuites.
Le 23 août 1944, vers 8h30, l’abbé Foucher fut averti que les gens de la Cité de la Sirène étaient sans pain et entourés de tanks allemands. Il monta à la Cité et demanda à l’officier allemand que les gens du quartier puissent se mettre à l’abri. Il n’eut pour réponse que des insultes et pendant qu’il s’éloignait, l’officier le fit mitrailler par un soldat. Touché à mort, il fut transporté à l’hôpital, étendu sur une porte, et à ceux qui parlaient de le venger, il répondit : « Soyez Chrétiens, il faut leur pardonner ! J’ai offert ma vie pour que Montargis soit délivré sans dommage. ».
Deux heures plus tard Montargis était libérée par la 35e division d’infanterie US.
Il mourut le lendemain à 2 heures du matin.
Le 27 août 1944, 3000 personnes assistèrent à ses obsèques.
Nous ne savons pas s’il obtint la mention "Mort pour la France".
Son nom figure sur la stèle commémorative qui lui rend hommage, à l’angle de la rue Méric et de l’avenue Philippon, sans doute le lieu où il fut tué, à Montargis. Il figure également sur une plaque commémorative individuelle et sur la plaque collective dans l’église Sainte-Marie-Madeleine à Montargis, et sur la plaque commémorative dans la chapelle du séminaire, à Orléans.
Il existe une avenue Abbé-Louis-Foucher à Montargis.
Il naquit au domicile familial, 35 rue Belair à Orléans (Loiret). Il avait deux frères plus âgés.
Louis Foucher était abbé et vicaire de Montargis (Loiret).
En juin 1940, il se chargea de faire rouvrir l’hôpital de Montargis pour accueillir blessés français et allemands.
Il fut arrêté le 12 juin 1942 pour avoir hébergé un Tchèque déserteur de l’armée allemande, l’avoir entendu en confession et refusé de dévoiler le secret de sa confession.
Transféré à Orléans (Loiret) et mis au secret dans l’ancienne prison militaire, accusé de complicité dans l’évasion d’un déserteur, il fut libéré le 29 juillet 1942 après l’abandon des poursuites.
Le 23 août 1944, vers 8h30, l’abbé Foucher fut averti que les gens de la Cité de la Sirène étaient sans pain et entourés de tanks allemands. Il monta à la Cité et demanda à l’officier allemand que les gens du quartier puissent se mettre à l’abri. Il n’eut pour réponse que des insultes et pendant qu’il s’éloignait, l’officier le fit mitrailler par un soldat. Touché à mort, il fut transporté à l’hôpital, étendu sur une porte, et à ceux qui parlaient de le venger, il répondit : « Soyez Chrétiens, il faut leur pardonner ! J’ai offert ma vie pour que Montargis soit délivré sans dommage. ».
Deux heures plus tard Montargis était libérée par la 35e division d’infanterie US.
Il mourut le lendemain à 2 heures du matin.
Le 27 août 1944, 3000 personnes assistèrent à ses obsèques.
Nous ne savons pas s’il obtint la mention "Mort pour la France".
Son nom figure sur la stèle commémorative qui lui rend hommage, à l’angle de la rue Méric et de l’avenue Philippon, sans doute le lieu où il fut tué, à Montargis. Il figure également sur une plaque commémorative individuelle et sur la plaque collective dans l’église Sainte-Marie-Madeleine à Montargis, et sur la plaque commémorative dans la chapelle du séminaire, à Orléans.
Il existe une avenue Abbé-Louis-Foucher à Montargis.
Sources
SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 344032 (nc).— Mémoire des Hommes (victimes civiles).— Mémorial Genweb.— Geneanet.— La Guerre à Montargis.— État civil, acte de naissance n°933.
Jean-Louis Ponnavoy