JEAN Léo
Né le 20 février 1913 à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), mort en action le 13 mai 1944 à Brive-la-Gaillarde ; agent de la SNCF ; résistant des Francs-Tireurs et Partisans (FTP).
Selon plusieurs arbres généalogiques en ligne sur Geneanet, Léo JEAN serait né le 20 février 1913 à Nîmes (Gard). Toutefois, d’autres sources (Mémoire des Hommes et MémorialGenWeb) indiquent qu’il est natif de Brive-la-Gaillarde, thèse que nous retiendrons tant qu’elle ne sera pas invalidée par un document officiel.
Il était le fils de Célestin, contremaître, né en 1871, et de son épouse Marie-Joséphine née Gardet en 1879. Il devint cheminot.
Le 10 novembre 1936, à Nîmes, Léo Jean épousa Paulette Rose née Bourguet dont il divorça le 3 novembre 1939. Le 11 avril 1940, à Brive, il épousa en secondes noces Marie Marielle Henriette Victorine née Laidet, née le 8 juillet 1908 à Saint-Amand-sur-Sèvre (Deux Sèvres), décédée le 6 juin 2001 à Luçon (Vendée).
Le 26 janvier 1944, Léo JEAN rejoignit les maquisards FTP de Corrèze au sein de la 235e compagnie. Il aurait été tué par un GMR à Brive-la-Gaillarde le 13 mai 1944 au cours d’un combat. On ignore à ce jour les circonstances précises de sa mort. On sait seulement, par des témoignages publiés in Maquis de Corrèze, 150 combattants et témoins, op. cit., p. 319, que « le 13 mai, [se produisit une] vaste opération de police, de la milice et de la Gestapo à Brive. Cent neuf personnes furent arrêtées parmi lesquelles de nombreux cheminots et aussi des fonctionnaires de la mairie et de la sous-préfecture. À la gare et au dépôt de locomotives, un mouvement de solidarité se déclenche pour obtenir la libération des cheminots arrêtés. Une délégation va voir le Préfet, puis part à Paris. »
Léo Jean obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué FFI. À Brive, son nom est inscrit sur le monument commémoratif 1939-1945 et sur la stèle 1939-1945 du cimetière.
Il n’est pas répertorié dans « Cheminots victimes de la répression, Mémorial », Thomas Fontaine (dir), Perrin/SNCF, 2017.
Il était le fils de Célestin, contremaître, né en 1871, et de son épouse Marie-Joséphine née Gardet en 1879. Il devint cheminot.
Le 10 novembre 1936, à Nîmes, Léo Jean épousa Paulette Rose née Bourguet dont il divorça le 3 novembre 1939. Le 11 avril 1940, à Brive, il épousa en secondes noces Marie Marielle Henriette Victorine née Laidet, née le 8 juillet 1908 à Saint-Amand-sur-Sèvre (Deux Sèvres), décédée le 6 juin 2001 à Luçon (Vendée).
Le 26 janvier 1944, Léo JEAN rejoignit les maquisards FTP de Corrèze au sein de la 235e compagnie. Il aurait été tué par un GMR à Brive-la-Gaillarde le 13 mai 1944 au cours d’un combat. On ignore à ce jour les circonstances précises de sa mort. On sait seulement, par des témoignages publiés in Maquis de Corrèze, 150 combattants et témoins, op. cit., p. 319, que « le 13 mai, [se produisit une] vaste opération de police, de la milice et de la Gestapo à Brive. Cent neuf personnes furent arrêtées parmi lesquelles de nombreux cheminots et aussi des fonctionnaires de la mairie et de la sous-préfecture. À la gare et au dépôt de locomotives, un mouvement de solidarité se déclenche pour obtenir la libération des cheminots arrêtés. Une délégation va voir le Préfet, puis part à Paris. »
Léo Jean obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué FFI. À Brive, son nom est inscrit sur le monument commémoratif 1939-1945 et sur la stèle 1939-1945 du cimetière.
Il n’est pas répertorié dans « Cheminots victimes de la répression, Mémorial », Thomas Fontaine (dir), Perrin/SNCF, 2017.
Sources
SOURCES : Service historique de la Défense, Caen, AC 21 P 55700 (nc). — Mouvement FTPF de la Corrèze GR 19 P 19/5 -p. 93/135. — Maquis de Corrèze, 150 combattants et témoins, Paris, Éditions Sociales, 1975, p. 319-323. — Mémoire des Hommes. — MémorialGenWeb. — Geneanet.
Dominique Tantin
