La Ferté-Saint-Aubin (Loiret) 26 août 1944
Le 26 août 1944, cinq résistants envoyés recevoir la reddition d’une unité allemande furent assassinés par l’ennemi.
Le 25 août 1944, le colonel Marc O’Neill commandant du maquis de Lorris avait été informé par un civil qu’une unité allemande de 600 hommes retranchée à Marcilly-en-Villette (Loiret), aurait demandé à se rendre. Il envoya un petit groupe de volontaires comme plénipotentiaires pour recevoir la reddition de l’ennemi.
Le 26 août 1944, quatre résistants commandés par le lieutenant Bernard de Percin partirent sans armes, munis seulement d’un drapeau blanc, à bord d’une camionnette appartenant à Mr Lecointe, maraîcher à Saint-Jean-le-Blanc. Ils se présentèrent à Marcilly-en-Villette, à l’officier allemand commandant la place, mais ils furent arrêtés. Trois d’entre eux furent retenus au poste du lieutenant et les deux autres amenés, les yeux bandés, à la Ferté-Saint-Aubin (Loiret), devant le général allemand. Ils rentrèrent vers minuit. Les cinq hommes furent ensuite enfermés chez Mr Champillard, cafetier à Marcilly, puis quelques instants plus tard, dans la salle de la mairie où ils purent se restaurer.
Le lendemain, toujours les yeux bandés, ils furent transférés à la Ferté-Saint-Aubin, dans la cour du Château Masséna, et présentés au commandant allemand Leye. Après interrogatoire, ils furent emmenés dans les bois de Chevaux, où ils furent fusillés dans le dos par des salves de mousquetons. Leur chef Bernard de Percin fut tué face à ses bourreaux, le 26 août à 14h30.
Une heure plus tard, une femme qui faisait paître des chèvres découvrit les cinq cadavres abandonnés par les Allemands.
Ils furent inhumés par les soins de Mr Garnier, régisseur du Domaine des Chevaux, dans une clairière voisine, encadrée de magnifiques chênes formant une couronne au-dessus des tombes.
Les cinq victimes :
BAREILLE Louis, Émile
BENNETOT Lucien
DE PERCIN-NORTHUMBERLAND Bernard, Charles
LEGESNE Maurice
ROUSSET Gilbert, Claude
Le 26 août 1944, quatre résistants commandés par le lieutenant Bernard de Percin partirent sans armes, munis seulement d’un drapeau blanc, à bord d’une camionnette appartenant à Mr Lecointe, maraîcher à Saint-Jean-le-Blanc. Ils se présentèrent à Marcilly-en-Villette, à l’officier allemand commandant la place, mais ils furent arrêtés. Trois d’entre eux furent retenus au poste du lieutenant et les deux autres amenés, les yeux bandés, à la Ferté-Saint-Aubin (Loiret), devant le général allemand. Ils rentrèrent vers minuit. Les cinq hommes furent ensuite enfermés chez Mr Champillard, cafetier à Marcilly, puis quelques instants plus tard, dans la salle de la mairie où ils purent se restaurer.
Le lendemain, toujours les yeux bandés, ils furent transférés à la Ferté-Saint-Aubin, dans la cour du Château Masséna, et présentés au commandant allemand Leye. Après interrogatoire, ils furent emmenés dans les bois de Chevaux, où ils furent fusillés dans le dos par des salves de mousquetons. Leur chef Bernard de Percin fut tué face à ses bourreaux, le 26 août à 14h30.
Une heure plus tard, une femme qui faisait paître des chèvres découvrit les cinq cadavres abandonnés par les Allemands.
Ils furent inhumés par les soins de Mr Garnier, régisseur du Domaine des Chevaux, dans une clairière voisine, encadrée de magnifiques chênes formant une couronne au-dessus des tombes.
Les cinq victimes :
BAREILLE Louis, Émile
BENNETOT Lucien
DE PERCIN-NORTHUMBERLAND Bernard, Charles
LEGESNE Maurice
ROUSSET Gilbert, Claude
Sources
SOURCES : Ministère des armées, Chemins de Mémoire La nécropole nationale de la Ferté Saint-Aubin.— Site" Le maquis de Lorris", Les fusillés du bois de Chevaux, 26 août 1944.
Jean-Louis Ponnavoy