GUÉRIN Elphage, Pierre
Né le 26 juillet 1861 à Notre-Dame-du-Pré (Savoie), mort des suites de ses blessures le 14 juin 1944 à Notre-Dame-du-Pré ; cultivateur, ancien instituteur public ; victime civile.
Tombe d’Elphage GUÉRIN
Photo : Geneanet, sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0
Fils de Joseph Guérin, cultivateur puis instituteur, et de Emmerancianne Emprin, Elphage Guérin, 83 ans, était veuf depuis 1935 de Barbe Fraissard, qu’il avait épousé le 1er octobre 1884 à Notre-Dame-du Pré (Savoie). Le couple eut au moins huit enfants.
En 1896, la famille habitait au Chef-lieu de Notre-Dame-du-Pré, Elphage Guérin était instituteur.
En 1911, la famille habitait à Pallud (Savoie). Elphage précise qu’il est instituteur public, employé par l’État.
En 1921, le couple habitait avec Ernestine, une de leurs filles, née en 1893 à Notre-Dame-du-Pré. Elphage déclarait être cultivateur.
Il était resté au hameau des Plaines au moment de l’attaque allemande du 8 juin (voir notice événement). Gravement brûlé lors de l’incendie du village, il mourut des suites de ses blessures le 14 juin 1944.
Il fut enterré le 15 juin 1944 dans la tombe familiale au cimetière de Notre-Dame-du-Pré, au côté de son épouse et de son père, également instituteur.
Les documents d’archives ne le citant jamais, son nom inscrit sur la stèle élevée à l’entrée du hameau des Plaines est la seule trace officielle de son statut de victime de l’occupant.
Notre-Dame-du-Pré (Savoie), 8 juin 1944
En 1896, la famille habitait au Chef-lieu de Notre-Dame-du-Pré, Elphage Guérin était instituteur.
En 1911, la famille habitait à Pallud (Savoie). Elphage précise qu’il est instituteur public, employé par l’État.
En 1921, le couple habitait avec Ernestine, une de leurs filles, née en 1893 à Notre-Dame-du-Pré. Elphage déclarait être cultivateur.
Il était resté au hameau des Plaines au moment de l’attaque allemande du 8 juin (voir notice événement). Gravement brûlé lors de l’incendie du village, il mourut des suites de ses blessures le 14 juin 1944.
Il fut enterré le 15 juin 1944 dans la tombe familiale au cimetière de Notre-Dame-du-Pré, au côté de son épouse et de son père, également instituteur.
Les documents d’archives ne le citant jamais, son nom inscrit sur la stèle élevée à l’entrée du hameau des Plaines est la seule trace officielle de son statut de victime de l’occupant.
Notre-Dame-du-Pré (Savoie), 8 juin 1944
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Savoie, recensement, Notre-Dame-du -Pré, 1896, p. 8 ; 1921, p. 6. ; Pallud, 1911. — Geneanet. — État civil de Notre-Dame-du-Pré. — Remerciements à Madame Pellicier. — Absent de Mémoire des hommes.
Michel Aguettaz
