Né le 12 août 1912 à Paris XIVe arr. (Seine, Paris), exécuté sommairement le 14 août 1944 à Vieilles-Maisons-sur-Joudry (Loiret) ; résistant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Max Désiré, Louis Desbois était le fils d’Armand, Alexis Desbois, coiffeur, et de Aimée Nicard, son épouse, couturière.
Son père, né à Ascoux (Loiret), mourut pour la France des suites de blessures à l’hôpital complémentaire de Cognin, Chambéry (Savoie) le 30 septembre 1916.
Il fut adopté par la Nation par décision du tribunal civil de Paris en date du 11 février 1920.
Max Desbois entra dans la Résistance au maquis de Lorris (Loiret), où ses services furent homologués du 23 juillet au 14 août 1944.
Il fut abattu dans la soirée du 14 août 1944, au terme d’une journée de durs affrontements entre le maquis de Lorris et le régiment de sécurité 1010 dans la forêt d’Orléans. Une cinquantaine de résistants trouvèrent la mort en action ou furent exécutés sommairement.
Max Desbois faisait partie d’un groupe de cinq maquisards qui furent surpris par les Allemands non loin de la Maison forestière de l’Étang des bois. Vers 19h00, les maquisards, chargés du ravitaillement, venaient chercher des bicyclettes à la maison forestière, lorsqu’ils découvrirent des ruines fumantes. Auguste Boussogne, garde des Eaux et Forêts et résistant, avait péri carbonisé dans l’incendie de la maison au cours de la journée. En repartant vers Vieilles-Maisons-sur-Joudry (Loiret), ils furent pris en chasse par une automitrailleuse allemande. Henri Balmain fut tué aussitôt ; Adolphe Berthiet eut la vie sauve en feignant d’être mortellement touché. Quatre soldats allemands se lancèrent à la poursuite des autres maquisards, bientôt rattrapés et abattus ; il s’agissait de Max Desbois, Hubert Bossard et Henri Raoul.
Leurs noms sont inscrits sur la stèle de la maison forestière de l’Étang des bois rebaptisée maison forestière Auguste Boussogne et sur le monument à l’ensemble des victimes du Maquis de Lorris, au Carrefour de la Résistance, dans la forêt d’Orléans, ainsi que sur la plaque commémorative des FFI du Loiret, dans le musée départemental de la Résistance et la stèle commémorative 1939-1945, à Lorris (Loiret).
Son nom figure également sur le monument aux morts de Lorris.
Max Desbois obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Il est inhumé dans une sépulture individuelle, au cimetière communal, à Vieilles-Maisons-sur-Joudry (Loiret).


Voir Stèle commémorative, Lorris (Loiret)
Sources

SOURCES : Service historique de la Défense, AVCC, Caen, Cote AC 21 P 117962 (nc).— SHD, Vincennes, GR 16 P 178098 (nc) et GR 19 P 45/1 page 103.— Mémoire des Hommes.— Mémorial Genweb.— État civil, acte de naissance n°6591.

Jean-Louis Ponnavoy

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