BACHIR Ben Ayeb dit aussi BACHIR Ben Ayad
Né le 1er janvier 1916 à Rehamma (Maroc, alors protectorat français), mort le 20 août 1944 à Saint-Priest-de-Gimel (Corrèze) ; résistant de l’Armée secrète (AS).
Bachir Ben Ayeb était un maquisard d’origine marocaine. Seule la consultation de son dossier au SHD de Caen permettra de reconstituer son parcours.
On peut supposer qu’il fut enrôlé dans les troupes coloniales engagées dans le conflit en 1939-1940. Peut-être a-t-il été fait prisonnier en juin 1940, et, à l’instar de la plupart des soldats coloniaux, interné dans un Frontstalag en France occupée, camp dont il se serait échappé. Une autre hypothèse est qu’il aurait échappé à la capture, mais qu’il aurait été requis par le régime de Vichy pour travailler sur un chantier en Corrèze (bûcheronnage ou construction de barrage…).
Toujours est-il qu’avec d’autres Nord-africains, il avait rejoint les maquisards de la 9e compagnie du bataillon As de Carreau de la Demi-Brigade de Basse Corrèze de l’Armée secrète commandée par le lieutenant Coulon.
Il fut mortellement blessé le 19 août 1944 à Saint-Priest-de-Gimel lors du combat opposant ces maquisards à un détachement de la colonne Jesser et il succomba le lendemain à ses blessures. Il était l’un des huit maquisards – dont cinq Nord-africains - tués dans cet affrontement.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut inhumé dans la Nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente), section 1, carré B, rang 2, tombe 196. Son nom est inscrit sur la stèle commémorative érigée en 1949 et désormais installée devant la mairie de Saint-Priest-de-Gimel et sur le Monument aux Morts de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze).
Notice provisoire.
Voir Saint-Priest-de-Gimel, gare de Corrèze (Corrèze), 19 août 1944
On peut supposer qu’il fut enrôlé dans les troupes coloniales engagées dans le conflit en 1939-1940. Peut-être a-t-il été fait prisonnier en juin 1940, et, à l’instar de la plupart des soldats coloniaux, interné dans un Frontstalag en France occupée, camp dont il se serait échappé. Une autre hypothèse est qu’il aurait échappé à la capture, mais qu’il aurait été requis par le régime de Vichy pour travailler sur un chantier en Corrèze (bûcheronnage ou construction de barrage…).
Toujours est-il qu’avec d’autres Nord-africains, il avait rejoint les maquisards de la 9e compagnie du bataillon As de Carreau de la Demi-Brigade de Basse Corrèze de l’Armée secrète commandée par le lieutenant Coulon.
Il fut mortellement blessé le 19 août 1944 à Saint-Priest-de-Gimel lors du combat opposant ces maquisards à un détachement de la colonne Jesser et il succomba le lendemain à ses blessures. Il était l’un des huit maquisards – dont cinq Nord-africains - tués dans cet affrontement.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut inhumé dans la Nécropole nationale de Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente), section 1, carré B, rang 2, tombe 196. Son nom est inscrit sur la stèle commémorative érigée en 1949 et désormais installée devant la mairie de Saint-Priest-de-Gimel et sur le Monument aux Morts de Saint-Cirgues-la-Loutre (Corrèze).
Notice provisoire.
Voir Saint-Priest-de-Gimel, gare de Corrèze (Corrèze), 19 août 1944
Sources
SOURCES : Service historique de la Défense, Caen, AVCC, AC 21 P 11611 (nc). — MémorialGenWeb, Saint-Priest-de-Gimel, consulté le 20 octobre 2022. — Xaintrie-Passions, consulté le 20 octobre 2022. — Maquis de Corrèze, 150 combattants et témoins, Paris, Éditions Sociales, 1975, pp. 505-507.
Dominique Tantin