NONNOTTE Jean, Arthur, Alfred
Né le 15 juin 1881 à Besançon (Doubs), abattu le 19 août 1944 à Saint-Priest-de-Gimel (Corrèze) ; mécanicien électricien ; victime civile.
Jean Nonnotte était le fils de Jules Célestin (Besançon, 1853-1903) et de son épouse Cécile Apolline née Gruet le 18 août 1860 à La Brévine en Suisse. Ils s’étaient mariés le 1er septembre 1879 à Besançon. Tous les deux exerçaient la profession d’horloger.
Jean Nonnotte était l’aîné d’une fratrie de sept enfants. Le 28 novembre 1903, à Besançon, il épousa Juillette (orthographe vérifiée) née Janny le 1er novembre 1882 à Beaune (Côte-d’Or), horlogère. De cette union naquirent trois enfants : Jean André Maurice (1906-1957), Robert et René (1914-2001). La famille résida à Besançon puis, de 1907 à 1930, dans le Territoire-de-Belfort.
En 1914, Jean Nonnotte fut d’abord affecté spécial dans l’industrie électrique avant d’être incorporé le 1er juillet 1917 dans le 47e régiment d’artillerie de campagne jusqu’à sa démobilisation en 1919. Deux de ses frères furent tués pendant la Grande Guerre.
En 1944, Jean Nonnotte exerçait la profession de mécanicien électricien à Saint-Priest-de-Gimel (Corrèze).
Il fut abattu le 19 août 1944 à Saint-Priest-de-Gimel lors du combat opposant des maquisards de la 9e compagnie du bataillon As de Carreau de la Demi-Brigade de Basse Corrèze de l’Armée secrète commandée par le lieutenant Coulon à un détachement de la colonne Jesser. Huit maquisards périrent dans cet affrontement.
Il obtint la mention « Mort pour la France ». Son nom – orthographié Nonotte - est inscrit sur la stèle commémorative érigée en 1949 et désormais installée devant la mairie de Saint-Priest-de-Gimel, et sur le monument aux Morts de la commune.
Voir Saint-Priest-de-Gimel, gare de Corrèze (Corrèze), 19 août 1944
Jean Nonnotte était l’aîné d’une fratrie de sept enfants. Le 28 novembre 1903, à Besançon, il épousa Juillette (orthographe vérifiée) née Janny le 1er novembre 1882 à Beaune (Côte-d’Or), horlogère. De cette union naquirent trois enfants : Jean André Maurice (1906-1957), Robert et René (1914-2001). La famille résida à Besançon puis, de 1907 à 1930, dans le Territoire-de-Belfort.
En 1914, Jean Nonnotte fut d’abord affecté spécial dans l’industrie électrique avant d’être incorporé le 1er juillet 1917 dans le 47e régiment d’artillerie de campagne jusqu’à sa démobilisation en 1919. Deux de ses frères furent tués pendant la Grande Guerre.
En 1944, Jean Nonnotte exerçait la profession de mécanicien électricien à Saint-Priest-de-Gimel (Corrèze).
Il fut abattu le 19 août 1944 à Saint-Priest-de-Gimel lors du combat opposant des maquisards de la 9e compagnie du bataillon As de Carreau de la Demi-Brigade de Basse Corrèze de l’Armée secrète commandée par le lieutenant Coulon à un détachement de la colonne Jesser. Huit maquisards périrent dans cet affrontement.
Il obtint la mention « Mort pour la France ». Son nom – orthographié Nonotte - est inscrit sur la stèle commémorative érigée en 1949 et désormais installée devant la mairie de Saint-Priest-de-Gimel, et sur le monument aux Morts de la commune.
Voir Saint-Priest-de-Gimel, gare de Corrèze (Corrèze), 19 août 1944
Sources
SOURCES : Service historique de la Défense, Caen, AVCC, AC 21 P 382603 (nc). — MémorialGenWeb, Saint-Priest-de-Gimel, consulté le 20 octobre 2022. — Xaintrie-Passions, consulté le 20 octobre 2022. — Maquis de Corrèze, 150 combattants et témoins, Paris, Éditions Sociales, 1975, pp. 505-507. — Mémoire des Hommes. — Geneanet (état civil). — Grand Mémorial (registre matricule militaire).
Dominique Tantin