JORIOZ Pierre, Louis, André
Né le 25 avril 1927 à Moûtiers (Savoie), exécuté vraisemblablement le 27 août 1944 à La Thuile (Val d’Aoste, Italie), au lieu-dit Terre Noire par des soldats allemands ; apprenti boulanger ; résistant FFI.
Fils de Auguste Jorioz et de Hélène Bottana Chiesette, il était apprenti boulanger à Moûtiers. Son père Auguste fut arrêté le 3 mai 1944 et déporté à Neuengamme lors d’une opération de la police allemande.
Après la prise de la ville par les FFI le 6 août 1944, il rejoignit leurs rangs et participa à des exercices de maniement d’armes dans la caserne de la ville. Après la reprise de la cité par les Allemands, il se rendit le mercredi 16 août à la convocation concernant tous les hommes de 18 à 35 ans (voir notice événement Terre Noire). Il fut reconnu et désigné par un soldats allemand qui avait fait partie des prisonniers gardés dans la caserne lors de son occupation par les FFI et qui était parvenu à s’échapper.
Après cinq jours d’internement la plupart des hommes furent relâchés à l’exception de 21 prisonniers dont Pierre Jorioz. Le 23 août les Allemands abandonnèrent définitivement la ville, emmenant avec eux leurs otages.
Pierre Jorioz fut massacré avec 26 autres hommes, le 26 ou 27 août 1944, près du col du Petit Saint-Bernard, en territoire italien, au lieu-dit Terre Noire.
Son corps fut retrouvé dans la fosse n°1.
Son acte de décès spécifie « Mort en déportation ». Décoré de la médaille de la Résistance par décret du 29 avril 1953, parution au JO le 8 mai 1953.
Son nom est inscrit sur le monument dédié aux victimes de Terre Noire dans le cimetière de Moûtiers et sur le monument commémoratif de La Thuile.
La Thuile, Terre-Noire (Val d’Aoste, Italie), 26-27 août 1944
Après la prise de la ville par les FFI le 6 août 1944, il rejoignit leurs rangs et participa à des exercices de maniement d’armes dans la caserne de la ville. Après la reprise de la cité par les Allemands, il se rendit le mercredi 16 août à la convocation concernant tous les hommes de 18 à 35 ans (voir notice événement Terre Noire). Il fut reconnu et désigné par un soldats allemand qui avait fait partie des prisonniers gardés dans la caserne lors de son occupation par les FFI et qui était parvenu à s’échapper.
Après cinq jours d’internement la plupart des hommes furent relâchés à l’exception de 21 prisonniers dont Pierre Jorioz. Le 23 août les Allemands abandonnèrent définitivement la ville, emmenant avec eux leurs otages.
Pierre Jorioz fut massacré avec 26 autres hommes, le 26 ou 27 août 1944, près du col du Petit Saint-Bernard, en territoire italien, au lieu-dit Terre Noire.
Son corps fut retrouvé dans la fosse n°1.
Son acte de décès spécifie « Mort en déportation ». Décoré de la médaille de la Résistance par décret du 29 avril 1953, parution au JO le 8 mai 1953.
Son nom est inscrit sur le monument dédié aux victimes de Terre Noire dans le cimetière de Moûtiers et sur le monument commémoratif de La Thuile.
La Thuile, Terre-Noire (Val d’Aoste, Italie), 26-27 août 1944
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 3808 W 1316. — Arch. Dép. Savoie, 961 W31.— AVCC-SHD, Caen, AC 21P 466067 (nc). — SHD, Vincennes, GR 16 P 311342 (nc). — Mémoire des hommes. — État civil Moûtiers.
Michel Aguettaz