Né le 25 mai 1921 à Pallud (Savoie), exécuté le 21 août 1944 à Montgirod (Aime-la-Plagne, Savoie) ; résistant de l’Armée secrète AS.

Fils de Paul Auguste Caille et de Joséphine Charvet, Jean Marie Caille était domicilié à Albertville (Savoie).
Membre de l’AS, Jean Caille appartenait à la Cie AS Lavallée (3e bataillon AS).
Il fut fait prisonnier par des soldats allemands avec trois de ses compagnons d’armes, Robert Beaulieu, Henri Notta et Fortunat Zantoni, le 19 août dans la montagne de Laval, sur la commune de Granier, en Haute Tarentaise. Ils furent détenus dans un premier temps dans l’école d’Aime avant d’être exécutés sur la commune de Montgirod, au lieu dit du Sciaix, vraisemblablement le 21 août 1944.
Les corps, découverts le 2 septembre, étaient dissimulés dans une carrière sous des pierres dans une fosse creusée à l’origine pour la construction d’une poudrière. Les victimes étaient attachées les unes aux autres par la main avec du fil de fer.
Jean Caille est inscrit sur le monument de la Résistance érigé à Albertville et sur le monument aux morts de sa commune natale Pallud.
Montgirod (Savoie) aujourd’hui Aime-la-Plagne, 14 et 21 août 1944
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Savoie, 961 W 31. — Arch. Dép. Rhône, 3808 W 1259. — SHD, Vincennes, GR 16 P 100738 (nc) .— Mémoire des hommes.

Michel Aguettaz

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