DIETRICH Georges
Né le 13 avril 1921 à Beinheim (Bas-Rhin), exécuté le 14 août 1944 à Montgirod (Aime-la-Plagne, Savoie) ; résistant de l’Armée secrète AS.
Fils de Edouard Dietrich et de Joséphine Schneider, Georges Dietrich avait quitté l’Alsace sans doute pour échapper à une incorporation forcée.
Venu en Savoie, il fut embauché sur le chantier du barrage de la Girotte dans le Beaufortain. Ce chantier, noyauté par les résistants des MUR, accueillit un grand nombre de réfractaires au STO. Georges Dietrich rejoignit rapidement l’Armée secrète AS (L’homologation de ses états de service commence au 1er mai 1943), intégrant la compagnie du Lac, dont le noyau était composé de volontaires du chantier. Son jeune frère Wendelin le rejoignit en Savoie, vraisemblablement au début de l’année 1944 et intégra également l’AS. Le 14 août 1944, Georges Dietrich était à Montgirod (Tarentaise) avec sa compagnie pour prêter main forte aux groupes de Tarentaise en grande difficulté face à une puissante contre-attaque allemande. Le groupe, commandé par le capitaine Jean-Marie Bulle, pris sous un intense tir d’artillerie et de mitrailleuses, était dans l’impossibilité de tenir sa position et dut se replier précipitamment. Georges Dietrich, blessé se trouva dans l’impossibilité de suivre la marche. Ses camarades le dissimulèrent avec un autre blessé, Gabriel Pierroz, dans des fourrés, à l’extérieur du village afin d’éviter des représailles sur les habitants. Rapidement découverts par les Allemands qui ratissaient le secteur, ils furent tous deux achevés sur place, tués par balles.
Reconnu « Mort pour la France », statut militaire, il a été homologué FFI.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Beinheim (Bas-Rhin) et sur le monument de la Résistance érigé à Albertville.
Montgirod (Savoie) aujourd’hui Aime-la-Plagne, 14 et 21 août 1944
Venu en Savoie, il fut embauché sur le chantier du barrage de la Girotte dans le Beaufortain. Ce chantier, noyauté par les résistants des MUR, accueillit un grand nombre de réfractaires au STO. Georges Dietrich rejoignit rapidement l’Armée secrète AS (L’homologation de ses états de service commence au 1er mai 1943), intégrant la compagnie du Lac, dont le noyau était composé de volontaires du chantier. Son jeune frère Wendelin le rejoignit en Savoie, vraisemblablement au début de l’année 1944 et intégra également l’AS. Le 14 août 1944, Georges Dietrich était à Montgirod (Tarentaise) avec sa compagnie pour prêter main forte aux groupes de Tarentaise en grande difficulté face à une puissante contre-attaque allemande. Le groupe, commandé par le capitaine Jean-Marie Bulle, pris sous un intense tir d’artillerie et de mitrailleuses, était dans l’impossibilité de tenir sa position et dut se replier précipitamment. Georges Dietrich, blessé se trouva dans l’impossibilité de suivre la marche. Ses camarades le dissimulèrent avec un autre blessé, Gabriel Pierroz, dans des fourrés, à l’extérieur du village afin d’éviter des représailles sur les habitants. Rapidement découverts par les Allemands qui ratissaient le secteur, ils furent tous deux achevés sur place, tués par balles.
Reconnu « Mort pour la France », statut militaire, il a été homologué FFI.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Beinheim (Bas-Rhin) et sur le monument de la Résistance érigé à Albertville.
Montgirod (Savoie) aujourd’hui Aime-la-Plagne, 14 et 21 août 1944
Sources
SOURCES : Arch. Dép. Rhône, 3808 W 1209. — Service historique de la Défense, Caen, AC 21 P 120316 (nc).— SHD, Vincennes, GR 16 P 185176 (nc). — Mémoire des hommes. — Jean d’Arbaumont, Entre Glières et Vercors : Vie et mort du capitaine Bulle, (1913-1944)), Annecy, Gardet, 1974.
Michel Aguettaz
